Ligue 1 : Montpellier arrache la victoire face à Strasbourg

La Paillade avait réalisé l'entame de match parfaite, celle souhaitée par Olivier Dall'Oglio pour la réception de Strasbourg, ce samedi, à l'occasion de la huitième journée de Ligue 1. Pris à la gorge d'entrée, les Alsaciens ont logiquement craqué (17'). 

ⓘ Publicité

Un corner frappé à droite par Téji Savanier et repris de la tête par Arnaud Nordin, auteur de son troisième but, avec un ballon envoyé sous la barre, et alors qu'une action similaire avait fini sur le poteau, quelques instants plus tôt. 

Ensuite, tente minutes toujours aussi rythmées, au cours desquelles les strasbourgeois ont eu des possibilités, mais durant lesquelles il ont fait preuve de toujours aussi peu d'efficacité. De son côté, en fin de première période, Montpellier se voyait refuser un but de Nicolas Cozza pour une position de hors jeu, après assistance vidéo, alors que la Paillade poussait pour tenter de faire le break. 

La deuxième période ? Plus pauvre, côté héraultais. Sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi, et alors que la consigne n'était pas celle-ci, les hommes d'Olivier Dall'Oglio ont peu à peu subi et concédé des situations. 

Ils ont été dans la gestion, plus que dans l'action. Et c'est alors que la punition est tombée : un but de Habib Diallo, à quatre minutes de la fin, sur une frappe du gauche depuis l'extérieur de la surface de réparation d'un Jonas Omlin jusque-là infranchissable. 

Et pourtant, c'est bien Montpellier qui a gagné. Un penalty obtenu par Valère Germain, au bout du suspens. L'ancien marseillais, dont la volée pied gauche venait d'être repoussée par le portier adverse, était fauché par Jean-Ricner Bellegarde avant que ses partenaires ne lui sautent dessus, fous de joie. 

Le MHSC retenait son souffle, Téji Savanier se présentait pour sa troisième réalisation. Et le capitaine héraultais n'a pas tremblé (94+1'), pour permettre à Montpellier de passer la trêve au chaud, dans la première moitié du classement. 

Les footballeurs du MHSC ont alors exulté, quand Olivier Dall'Oglio se jetait dans les bras de son président, avant une communion entre les joueurs et le public, peu après le coup de sifflet final. 

REACTIONS

Le match

Le classement

Les autres rencontres - J8