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Les coureuses de Cofidis en reconnaissance dans la Marne pour le Tour de France femmes

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À deux mois du premier Tour de France femmes 2022, quatre coureuses de l'équipe cycliste Cofidis sont venues en reconnaissance de l'étape qui reliera Reims à Epernay (Marne), mardi 24 mai 2022. Un moment stratégique avant une course.

Quatre des six coureuses alignées par Cofidis pour le Tour de France femmes en juillet sont présentes pour la reconnaissance, mardi 24 mai à Vertus. Quatre des six coureuses alignées par Cofidis pour le Tour de France femmes en juillet sont présentes pour la reconnaissance, mardi 24 mai à Vertus.
Quatre des six coureuses alignées par Cofidis pour le Tour de France femmes en juillet sont présentes pour la reconnaissance, mardi 24 mai à Vertus. © Radio France - Théo Boscher

C'est à Vertus, au sud d'Epernay que l'on retrouve les quatre coureuses de l'équipe cycliste Cofidis, mardi 24 mai 2022. Elles descendent les vélos de la voiture siglée, ajustent leur maillot et leurs oreillettes avant d'entamer la phase de reconnaissance de la troisième étape du Tour de France femmes en juillet prochain

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La course a lieu dans deux mois mais elle se prépare dès aujourd'hui, notamment avec cette étape marnaise qui reliera Reims à Epernay. Sur les 133 kilomètres de parcours, à travers les vignes et les côtes du département, le directeur sportif de la Cofidis, Gaël Le Bellec, a privilégié la seconde moitié ce mardi, plus technique pour le repérage.

Une route technique et accidentée

"Ce sont des parcours que l'on ne connaît pas forcément, il n'y a pas beaucoup de courses qui passent par ici donc rouler avant sur les routes, c'est forcément un avantage", explique-t-il en tenant la tablette qui indiquent les moindres caractéristiques du parcours.

Cédrine Kerbaol, l'une des coureuses, ne connaît pas non plus le terrain. Elle confirme donc que "c'est vraiment pour s'approprier le terrain, ça rassure énormément pour retenir où se trouvent les bosses, les difficultés, on mémorise mieux".

Les coureuses de Cofidis étudient le parcours de l'étape de la Marne pour le Tour de France, avec leur directeur sportif Gaël Le Bellec.
Les coureuses de Cofidis étudient le parcours de l'étape de la Marne pour le Tour de France, avec leur directeur sportif Gaël Le Bellec. © Radio France - Théo Boscher

La reconnaissance se fait en équipe pour déjà établir la stratégie collective qui sera mise en place le jour de l'étape. L'Italienne Martina Alzini sait qu'elles s'attaquent à une route technique : "Je connais ces routes car ce sont des routes historiques pour le Tour de France et je l'ai vu plusieurs fois à la télé."

Elle fait référence ici au finish en solitaire de Julian Alaphilippe lors du Tour de France 2019, où le Français a récupéré le maillot jaune.

Une double première historique

C'est la première fois que ce Tour féminin est organisé par ASO, huit étapes entre le 24 et 31 juillet, essentiellement dans l'Est de la France. En plus, sur ces routes déjà traversées par le Tour, Alzini a un peu la pression car "c'est aussi la première fois qu'il y a une équipe Cofidis femmes donc c'est une double première fois historique".

La reconnaissance pour l'équipe Cofidis permet de s'approprier les spécificités des routes de la Marne, avant l'étape du Tour de France en juillet.
La reconnaissance pour l'équipe Cofidis permet de s'approprier les spécificités des routes de la Marne, avant l'étape du Tour de France en juillet. © Radio France - Théo Boscher

Une étape à travers les vignes et le Champagne

Cette étape entre Reims et Epernay est aussi une carte postale, et c'est ce qui enthousiasme l'Australienne Rachel Neylan : "Je ne connais que les vignes et le champagne d'ici donc je suis très heureuse de courir dans cette très belle partie de France, c'est très excitant !"

Pendant deux heures, elles parcourent 57 kilomètres de l'étape, avec les conseils de leur directeur sportif dans les oreilles et leurs propres échanges en équipe. "Ce n'est pas une étape qui va retourner le classement général mais ça peut nous faire gagner quelques secondes et un grand Tour se joue à ça, prévoit Gaël Le Bellec. Pourquoi pas jouer un petit truc et tirer notre épingle en ayant l'avantage de la connaissance du terrain, comme ces petites bosses d'un ou deux kilomètres."

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