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Guillaume Martin : "Parfois je manquais les cours juste pour aller voir Paris-Camembert"

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Pour la deuxième édition de suite, Guillaume Martin sera au départ de la course Paris-Camembert. Après un début de saison compliqué, "très moyen voire transparent" selon lui, le leader normand de l'équipe Cofidis veut aborder la suite avec ambition à commencer par cette course proche de ses terres.

Le coureur cycliste ornais prend un plaisir particulier à s'aligner sur la Course Paris-Camemebert Le coureur cycliste ornais prend un plaisir particulier à s'aligner sur la Course Paris-Camemebert
Le coureur cycliste ornais prend un plaisir particulier à s'aligner sur la Course Paris-Camemebert © Maxppp - ROBERTO BETTINI

Guillaume Martin sera au départ de la course Paris-Camembert ce mercredi 27 mars. Quelles sont les ambitions de Guillaume Martin ? Après un début de saison "très moyen voire transparent", le leader normand de l'équipe Cofidis aborde la course avec des ambitions.

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France Bleu  : Guillaume Martin, vous allez participer à la 85e édition de Paris-Camembert. C'est une course que vous appréciez, par rapport à son histoire et par rapport à l'endroit où elle se court, évidemment?

Guillaume Martin : Oui, c'est ça. On n'a pas tant d'épreuves pro que ça en Normandie. Donc quand j'ai la possibilité, j'essaie de me rendre disponible pour celles qui existent. Et effectivement, c'est une épreuve historique - Je ne savais pas que ça faisait 85 éditions mais ça rajoute de l'ampleur à l'événement - Et moi, à titre personnel, c'est plutôt des souvenirs d'enfance d'aller voir cette course quand j'étais petit ou jeune ou jeune coureur, voire parfois de manquer les cours pour juste pour aller voir Paris-Camembert. Et donc maintenant que j'ai la possibilité d'y participer chez les grands en tant que pro, je me fais ce plaisir là.

C'est une course que vous souhaiteriez remporter? Est-ce qu'on peut la mettre dans des dents ? Est-ce que vous pouvez essayer de la viser par rapport au peloton, par rapport aux terrains où cela se dispute ?

Oui, il y a beaucoup de courses que j'aimerais remporter (Rire) mais celle ci évidemment pour ainsi dire à domicile me ferait très très plaisir. Après, au vue de mon profil, ce n'est peut-être pas la plus facile à gagner parce que c'est vrai que c'est difficile avec les bosses autour de Livarot et de Vimoutiers. Mais ce n'est pas non plus insurmontable. Donc il y a une part tactique où il faut être être assez explosif ou voire avoir une petite pointe de vitesse. Ce n'est pas forcément mes qualités, mais. Mais l'an dernier, je n'étais quand même pas très loin (Il avait terminé 5e à 15 secondes du vainqueur Valentin Ferron). J'ai par le passé été plusieurs fois pas très loin de la victoire donc. Donc ce n'est pas de l'ordre de l'impossible, pas du tout.

Vous disiez que cette course vous rappelle des souvenirs. Ce sont des routes d'entraînement aussi que vous fréquentez et que vous arpentez souvent?

Oui, c'est ça. C'est à portée de vélo de chez moi. Et encore récemment, il y a quelques semaines, j'ai été rouler, faire une reconnaissance presque officielle de la course au cours d'une sortie. Donc je connais assez bien le parcours.

Comment jugez-vous votre votre début de saison actuellement?

Alors pour être honnête, très très moyen, voire transparent. J'avais passé un bon hiver, j'arrivais en très bonne condition à l'approche des premières courses. Et puis j'ai été victime une nouvelle fois du Covid qui n'en finit pas de faire parler de lui. Et ça m'a un peu stoppé dans mon élan et j'avais du mal à retrouver ensuite de bonnes sensations sur mes premières courses. Là, je sors du Tour de Catalogne toute la semaine passée. Et par contre j'ai eu une note positive et une note d'espoir sur la dernière étape de ce dimanche soir. Je termine troisième et j'ai pu me mêler à la bagarre avec les tout meilleurs. J'avais le sentiment d'avoir retrouvé des sensations et mon véritable niveau. Donc j'espère que c'est la fin de ces quelques semaines un peu de méforme et que ça me permettra d'aborder la suite avec ambition et à commencer par Paris-Camembert ce mercredi.

C'est vrai que vous n'avez pas été gâté par les événements en début de saison. Vous aviez aussi eu un problème mécanique sur la dernière montée de la Classic Var puis votre Covid. Vous avez un peu la poisse en ce début de saison ?

Oui, j'ai eu aussi une douleur au genou au milieu de tout ça. Franchement, tout l'hiver jusque là s'était vraiment bien déroulé. Et puis là, on fait un sport de très haut niveau où cela se joue à pas grand chose. Donc dès qu'on est juste à 90 %, ou dès qu'il y a un petit grain de sable qui vient enrayer la machine, on ne peut plus jouer les premiers rôles. Et malheureusement, tous les ingrédients pour moi n'étaient pas réunis sur les courses du début de saison. Mais les problèmes tendent à se résorber et j'ai bon espoir d'être à 100 % pour la suite de la saison.

Je suppose qu'à l'arrivée à Livarot, vous aurez un peu de famille, un peu d'amis qui seront présents. Vous en profiterez évidemment?

Oui, mes parents seront là, notamment. Chaque année, j'ai un bon contingent de supporters et notamment les membres de mon club de supporters qui sont très actifs, que je remercie d'ailleurs et qui savent se manifester. Je les attends de pied ferme à l'arrivée au pied du bus de Cofidis à l'arrivée de Paris-Camembert.

Ce serait une belle performance de gagner le Paris-Camembert, à la maison, après tout ce qui vous est arrivé en ce début de saison ?

Oui, ce serait une belle histoire, une bonne manière de tourner la page, effectivement, de ce début de saison.

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