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OLB : Départ tronqué pour le capitaine Miralem Halilovic, qui va laisser un vide.

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VIDEO - En 3 ans, il a franchi avec le club les marches une à une vers la remontée dans l'Elite. Mais le pivot orléanais a faim de défis, il veut goûter à l'Europe et s'en va donc chez les Metropolitains de Levallois. Il aurait mérité une belle sortie, l'épidémie en a décidé autrement.

Arrivé sur la pointe des pieds il y a 3 ans, l'intérieur et capitaine orléanais était devenu un rempart solide et une locomotive essentielle de l'équipe. Arrivé sur la pointe des pieds il y a 3 ans, l'intérieur et capitaine orléanais était devenu un rempart solide et une locomotive essentielle de l'équipe.
Arrivé sur la pointe des pieds il y a 3 ans, l'intérieur et capitaine orléanais était devenu un rempart solide et une locomotive essentielle de l'équipe. © Radio France - Johan GAND

A son arrivée à Orléans, il le confesse, il y avait beaucoup d'inconnu. Mais très vite Miralem Halilovic est devenu "Miki" pour les supporters de l'OLB. Malgré son physique, qui peut impressionner, l'homme est toujours aimable, souriant, disponible. Sur le parquet, il a fallu un peu de réglages comme il le raconte dans cette vidéo, mais l'adaptation passée, les titres et récompenses se sont enchaînées (All-Star français, MVP des playoffs, etc...).

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Face à face avec un autre colosse, le limougeaud Boutsiele, lors de la venue du CSP au Palais des Sports
Face à face avec un autre colosse, le limougeaud Boutsiele, lors de la venue du CSP au Palais des Sports © Radio France - Johan GAND

Quelques cicatrices

Travailleur, il est, comme tout bon compétiteur, à la recherche de l'échec minimum. Il y a donc quelques pilules un peu dures à avaler, comme la finale de la Leaders Cup en 2018, l'échec des playoffs dans la foulée, où, blessé, il assiste, impuissant à l'élimination de son équipe. Mais comme les meilleurs sportifs, il sait aussi se servir de ces échecs pour rebondir et même si les premiers playoffs n'étaient pas les bons, il a su prendre sa revanche pour amener le club au plus haut, comme il l'avait envisagé dès son arrivée au club. L'autre cicatrice qu'il gardera un peu, c'est ce départ manqué, pour cause d'épidémie, il aurait voulu serrer la main de tout le monde et dire au revoir comme il se doit aux supporters, à ses coéquipiers, au staff et à ce club qu'il lui aura apporté comme lui aura apporté au club. 

Ses performances en match, il les doit aussi à une constante application et un gros travail lors des séances d'entraînement
Ses performances en match, il les doit aussi à une constante application et un gros travail lors des séances d'entraînement © Radio France - Johan GAND

Ce n'est qu'un au revoir

Mais il sait qu'il y aura des retrouvailles, la saison prochaine, déjà, sous un autre maillot (Boulogne-Levallois) mais avec de l'émotion. Et puis peut-être à plus long terme l'idée est aussi présente de revenir à l'OLB. Pendant plusieurs années on lui a parlé de Co'met, cette nouvelle salle qu'il ne découvrira donc qu'en visiteur, mais qu'il aimerait bien un jour retrouver comme résident. La décision de partir, il l'explique, n'a pas été facile, mais après la Pro B, la Pro A, il veut continuer à gravir les échelons et c'est notamment la perspective de la coupe d'Europe avec les Métropolitains qui l'a convaincu de partir.

Interview franche, souriante et émue

Avant de partir, il a donc accepté de revenir en vidéo pour France Bleu Orléans sur son parcours, son lien avec Germain Castano, son attachement à Orléans, son avenir, peut-être son retour et d'autres choses. Un entretien à découvrir ici : 

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Se pose maintenant l'épineuse et délicate question de lui trouver un successeur. Avec l'ampleur qu'avait pris Miralem Halilovic et le poids qu'il avait dans le jeu orléanais, la tâche sera délicate mais essentielle pour le staff et les dirigeants de l'OLB.

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