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Mikayla Cowling : un exil de 8.700 kilomètres pour percer dans le basket

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À l'occasion de l'opération de promotion du sport féminin le 9 et 10 février, à laquelle France Bleu Cotentin s'associe, rencontre avec la basketteuse Américaine Mikayla Cowling, ailière des Tangos de La Glacerie.

Mikayla Cowling lors d'un match de l'US La Glacerie.
Mikayla Cowling lors d'un match de l'US La Glacerie. - Jean-Pierre Barge

Pour percer dans le basket, quand on est Américain(e), il faut souvent s'exiler et traverser l'Atlantique pour connaître la notoriété. C'est le choix qu'a fait Mikayla Cowling, l'ailière de l'US La Glacerie, qui évolue en Ligue 2 féminine. 

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Arrivée cette année dans le Cotentin, elle vit à 22 ans sa première expérience en Europe. Une forme de logique, dit-elle, pour vivre de sa passion. "Quand j'étais petite, je voulais déjà être professionnelle et jouer le plus haut possible. Jouer à l'étranger a toujours été une optionn même quand j'étais au collège ou à l'université." Une fois les études terminées, elle part donc à 8.700 kilomètres de la baie de San Francisco dont elle est originaire, pour La Glacerie, à côté de Cherbourg. Un sacrifice difficile, loin des siens. "C'est dur d'être si loin de ma famille. On est très nombreux et j'étais très proche d'eux. Ils étaient là à chacun de mes matchs, plus jeune. Donc c'est dur de ne pas les avoir en tribunes ici, de ne pas aller manger avec eux après les rencontres. Je parle avec eux tous les jours sur les réseaux sociaux, mais ce n'est pas le même soutien qu'avant."

Je m’entraîne, je rentre chez moi, je regarde des séries sur Netflix, je mange et voilà. Tout tourne autour du basket."

Du soutien, elle en aurait pourtant besoin à Cherbourg, une ville qu'elle aime, certes, "beaucoup même si c'est petit comparé aux villes américaines", mais où elle a du mal à avoir une vie sociale épanouie. "C'est ça qui est dur, je n'arrive pas trop à communiquer avec les gens. Il y a la barrière de la langue. Heureusement qu'il y a mes coéquipières avec qui je m'entend bien et avec qui je sors un peu, mais c'est difficile. Je m’entraîne, je rentre chez moi, je regarde des séries sur Netflix, je mange et voilà. Tout tourne autour du basket."

De toute façon, Mikayla Cowling n'a pas trop le temps de s'installer. Dans 6 mois, elle reprendra la route. C'est le basket, c'est le jeu. Une saison par ci, une autre par là., en changeant peut-être de pays. "Vous êtes à un endroit, puis vous prenez vos affaires et vous repartez pour un autre. Mais le but, c'est d'engranger de l'expérience. Le plus important, c'est le basket, être la meilleure et jouer contre les meilleures." 

Mikayla Cowling ne manquera pas de sollicitations. Dans cette saison très compliquée pour l'US La Glacerie, dernier de Ligue 2 féminine avec 12 défaites en 12 matchs, l'Américaine surnage avec plus de 14 points de moyenne. Des statistiques qu'elle peut "encore améliorer", à son avis.

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