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Liquidation judiciaire : le Bourg-de-Péage Drôme Handball n'existera plus au 1er mars

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La liquidation judiciaire de l'association Bourg-de-Péage Drôme Handball a été actée ce mercredi 22 février : les équipes ne disputeront plus aucun match sous ce nom après le 1er mars. L'avenir des 210 licenciés est en suspens.

Les équipes du BDP Drôme Handball ne peuvent plus être sur les terrains après le 1er mars Les équipes du BDP Drôme Handball ne peuvent plus être sur les terrains après le 1er mars
Les équipes du BDP Drôme Handball ne peuvent plus être sur les terrains après le 1er mars © Radio France - Florence Gotschaux

On savait qu'il avait déposé le bilan, surendetté, désormais le Bourg-de-Péage Drôme Handball n'existe plus, car la liquidation judiciaire a été actée ce mercredi 22 février, par le tribunal de Valence. Le jugement sera officiellement rendu le 1er mars (le temps qu'il soit rédigé et signé, délais administratifs habituels). Une liquidation qui arrive deux mois et demi après le dépôt de bilan du club professionnel, entité différente de l'association mais également endettée.

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La liquidation signifie que les 210 joueurs (164 femmes, 46 hommes) licenciées au Bourg-de-Péage Drôme Handball doivent désormais trouver un autre club"Si une association souhaite reprendre l'activité du handball, il faudra que les licenciés reprennent une licence", explique l'avocat de l'association, Me Jean-Christophe Quinot, car le numéro de club appartiendra après le 1er mars au liquidateur. La seule option pour continuer avec ce numéro de club serait, pour une association tiers ou la Fédération Française de Handball, de négocier avec le liquidateur.

"L'important, c'est de faire jouer ces jeunes"

Se pose donc la question de la suite : est-ce que les joueuses pourront terminer la saison dans un autre club ? La réponse est oui, "tant qu'elles reprennent une licence", précise Me Quinot. Une nouvelle association a été créée en janvier pour pouvoir anticiper cette liquidation. Autre option, jouer sous les couleurs du club du Comité Départemental, qui existe habituellement pour pouvoir donner l'opportunité aux très jeunes des territoires sans club de s'entraîner en étant assurés.

"Quoi qu'il en soit, le but c'est de continuer à faire jouer ces jeunes filles, peu importe s'il y a des sanctions sportives pour l'année prochaine, l'important c'est qu'elles puissent exercer leur passion", glisse Pascale Landy, vice-président du comité départemental dans la Drôme. Le monde du handball étant petit, les catégories jeunes devraient pouvoir terminer la saison en disputant des matchs, même si ceux du week-end semblent compromis (la décision n'est pas encore prise).

Certains acteurs du handball dans le département semblaient, eux, vouloir créer un grand club de l'élite en créant une section féminine au Valence Handball, évoluant à Bourg-de-Péage. "Ça aurait permis d'attirer des sponsors plus facilement, d'avoir une meilleure visibilité pour la suite", dit Me Quinot, avocat à l'époque en charge du rapprochement entre l'USRP et le ROC, pour former le VRDR. Mais ce genre de projet demande l'appui politique des deux mairies et de la Fédération Française de Handball, donc du Comité Départemental. Ce n'est pour le moment pas le cas.

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