JO 2016 : le Catalan Ludovic Fabregas et les Experts en finale, "une réelle joie"

La belle aventure continue pour Ludovic Fabregas. L'équipe de France de hand est une nouvelle fois en finale olympique, mais pour lui forcément c'est la première fois, à seulement 20 ans. Lors de la demi-finale, le Banyulenc a largement pris part au succès de l'équipe de France, il a joué la moitié du match.

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Désormais, cap sur la finale ce dimanche soir contre le Danemark. Après la qualification contre l'Allemagne, Ludovic Fabregas avait de quoi rester rêveur.

Ludovic Fabregas : "Ç_a n'a pas été simple, mais on a puisé dans nos réserves. On évite les prolongations sur la dernière action, on s'est battus pour aller en finale. C'est une réelle joie d'aller en finale. On a assuré une médaille, mais maintenant il nous manque encore un match pour aller plus haut. On va bien se reposer, on va profiter de cette victoire et il faut qu'on reste concentrés, on analysera ensuite notre futur adversaire. On va prendre le match comme on le fait d'habitude, mais avec quand même plus d'exigence. On va en tout cas le préparer de la meilleure des manières_."

"C'est super beau de voir le petit frère sur le terrain, sur un match aussi important."

Ludovic Fabregas peut compter à Rio sur le soutien de sa famille. Ses parents et son frère sont sur place. Il y a aussi des amis et des supporters catalans. À la télé on pouvait d'aileurs voir sans souci ce grand drapeau catalan le long d'une tribune de la salle brésilienne.

Alexandre Fabregas (frère de Ludovic) : "C'était un moment énorme dans les tribunes, ça criait de partout, tous les supporters poussaient derrière les Allemands et les Français. Et ce dernier but qui envoie les Bleus en finale, c'était juste magique, magique ! En plus, je suis super content parce que Ludo fait un super match, il a joué tout le match sur les phases défensives. C'est vraiment super beau de voir le petit frère sur le terrain, sur un match aussi important."

"Après le match, on a pu le retrouver quelques minutes, c'était l'extase. On s'est retrouvés en famille, on a fait deux-trois bisous. Il nous a racontés qu'il n'avait quasiment pas dormi de la nuit, qu'il avait beaucoup appréhendé ce match, mais que le  groupe avait su faire bloc et c'est ce qui a permis d'aller arracher ce dernier but à la dernière seconde."

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