Finale de ProA : la SIG veut briser la malédiction

Les basketteurs strasbourgeois veulent enfin se débarrasser de cette étiquette, qui leur colle à la peau, de "losers en finale". La SIG a été battue lors des trois éditions précédentes de la finale de ProA, par Nanterre et par Limoges à deux reprises. Samedi soir, Le club alsacien débute sa quatrième finale de championnat d'affilée, cette fois face à Villeurbanne.

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Le pivot de la SIG Romain Duport a vécu les trois derniers échecs traumatisants : "On est la moitié de l'équipe à avoir perdu beaucoup de finales, on est frustré évidemment, on a beaucoup appris. Donc on va essayer de tout faire pour la gagner, on est a marre d'être toujours deuxième."

Une équipe plus sereine et plus talentueuse

Cette saison, la SIG a aussi été finaliste malheureuse de l'Eurocoupe, battue de justesse par les Turcs de Galatasaray. Mais l'équipe strasbourgeoise paraît plus sereine que par le passé avec notamment l'expérimenté Mardy Collins. Et plus talentueuse aussi avec Rodrigue Beaubois et Kyle Weems, très adroits au shoot.

Face à l'ASVEL présidé par Tony Parker, l'entraîneur Vincent Collet espère enfin briser la malédiction. "C'est une nouvelle finale qui ne doit pas ressembler aux autres. Il y a bien un moment donné où ça tourne de ton côté. Il faut que nous soyons déterminés et intelligents pour utiliser le peu de largesses que Villeurbanne va nous laisser", prévient le coach strasbourgeois.

Ils vont essayer de nous taper dessus

Si elle veut enfin décrocher son deuxième titre après 2005, la SIG devra répondre au défi physique que va lui imposer Villeurbanne. "Ils vont essayer de nous taper de dessus, d'être agressifs, il va falloir qu'on soit prêt", assure l'ailier strasbourgeois Jérémy Leloup.

Strasbourg serait bien inspiré de suivre l'exemple de Nancy et de Villeurbanne. Ces deux équipes avaient perdu trois finales consécutives en ProA avant de gagner la quatrième.