Laterna Magica
Dorian Rossel adapte l’autobiographie d’Ingmar Bergman. Au 11 Gilgamesh 10H30. Jusqu’au 23 juillet.
Le film à la scène, l’observation de la cellule familiale innervent le travail de cet artiste attentif et méticuleux.
Habillé comme un témoin de Jéhovah, un homme alterne les souvenirs d’enfance : un père pasteur rigoriste, une mère sans amour et les considérations de son quotidien de cinéaste-dramaturge consacré.
Ces entrelacs de douleurs et d’anecdotes balisent la formation d’un être, l’apprentissage d’un caractère.
L’homme trace sa route entre des panneaux immaculés comme autant de portes à ouvrir, de cloisons à abattre, d’obstacles à franchir.
Jusqu’à cet écran où vont se succéder des films à la fois cris de colère, d’amour ou de libération.
« Laterna magica » est un portrait hommage nimbé d’une acuité sensible tant dans son propos que dans son esthétique.
Michel Flandrin.
A voir également: "L'oiseau migrateur" de Dorian Rossel et Delphine Lanza. A 14H10 Maison du Théâtre pour enfants. Jusqu'au 23 juillet.