La justice accepte le plan de sauvetage de Couach, à Gujan-Mestras
Le ciel s'éclaircit au dessus de Couach, à Gujan-Mestras : le tribunal de commerce de Bordeaux vient de donner son feu vert au plan de sauvegarde du chantier naval, qui emploie 220 personnes. Reste à présent à remplir le carnet de commandes pour l'année prochaine.
En adoptant le plan de sauvegarde de l'entreprise, le tribunal de commerce de Bordeaux enlève une épine du pied des dirigeants de Couach, qui emploie 220 personnes sur le port de Larros, à Gujan-Mestras. Le chantier naval obtient un échélonnement du paiement de sa dette sur 10 ans. Cette dette, héritée de l'ancien actionnaire, s'élève à 5 millions d'euros .
L'ouverture de nouveaux marchés ?
La fin de cette procédure devrait, selon la direction, permettre de rassurer les clients, et ainsi d'étoffer le carnet de commandes . Pour l'instant**, le travail est assuré jusqu'à la fin de l'année,** mais pour 2014, le plan de charges est encore incertain.
Après tous les soubresauts vécus par l'entreprise, Maria Pedrosa, délégué CFDT, veut garder le moral.
La plupart des salariés, rencontrés à la sortie du chantier, se veulent eux aussi optimistes.
La direction de Couach explique avoir des contacts p **our la construction de deux yachts ** (l'un de 37 m, l'autre de 45 m). Côté commandes publiques, le chantier naval gujanais est aussi **en lice pour le renouvellement de la flotte de vedettes militaires de l'Arabie Saoudite. **
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