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L'iPhone consomme plus d'énergie qu'un réfrigérateur

Par
  • France Bleu

Selon une étude d'un cabinet américain de conseil en énergie, l'économie digitale consomme 10% de la production totale d'électricité. Téléphones portables, internet, objets connectés représentent un flux d'électricité en consommation permanente, équivalent à ce qu'il fallait pour éclairer toute la planète il y a trente ans.

Le nombre d'utilisateurs d'appareils connectés en permanence a été multiplié par 20 en cinq ans
Le nombre d'utilisateurs d'appareils connectés en permanence a été multiplié par 20 en cinq ans © Maxppp

En 1985, il fallait une consommation de 1.500 téraWatt-heure d'électricité par an pour fournir de l'éclairage à l'ensemble de la planète. Aujourd'hui, c'est la quantité d'énergie utilisée chaque année par les technologies de l'information et de la communication, les TIC. Une étude du cabinet de conseil en énergie Digital Power Group s'est penchée sur les besoins en énergie du monde numérique.

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L'exemple le plus parlant est celui de l'iPhone : entre la consommation de la batterie, celle du wi-fi et l'énergie utilisée par l'envoi et la réception de données, le smartphone d'Apple consomme à lui seul 361 kiloWatt-heure par an. C'est plus qu'un réfrigérateur, qui consomme 322 kiloWatt-heure par an. Autre exemple avancé par le rapport : regarder en wi-fi un fim en streaming en haute définition consomme plus d'électricité que n'en consommerait la fabrication et le transport du DVD de ce même film.

"Il n'y a pas de pause "

Même les constructions dites "vertes" sont gourmandes en électricité : le bâtiment de la Bank of America à New-York, considéré comme l'un des plus écoresponsables du monde, consomme deux fois plus que l'Empire State Building. La faute aux ordinateurs surpuissants qui y sont hébergés, accompagnés d'écrans allumés 24h/24.

Cette forte consommation pose problème : alors qu'on peut facilement augmenter l'efficacité d'un appareil électrique "traditionnel " en consommant moins, les terminaux numériques, qui fonctionnent sur un modèle de flux, ne peuvent voir leur consommation réduite. "Il n'y a pas de pause ", relève le magazine Time .

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