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VIDÉO - Des travaux de nuit pour combler l'immense marnière de Grand-Bourgtheroulde

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Ce vendredi soir, ce sera la dernière nuit du chantier de comblement de la marnière de la Poterie à Grand-Bourgtheroulde (Eure). Le chantier a débuté en 2019 après la découverte d'une cavité d'une taille exceptionnelle, à proximité d'une route départementale très fréquentée.

Le chantier de comblement de la marnière de Grand-Bourgtheroulde (Eure) a lieu de nuit, pour réduire les nuisances Le chantier de comblement de la marnière de Grand-Bourgtheroulde (Eure) a lieu de nuit, pour réduire les nuisances
Le chantier de comblement de la marnière de Grand-Bourgtheroulde (Eure) a lieu de nuit, pour réduire les nuisances © Radio France - Laurent Philippot

"On est sur une cavité qui est complètement inhabituelle dans l'Eure, c'est la première de cette importance-là" prévient Thierry Plouvier, le vice-président du conseil départemental de l'Eure, en charge de la mobilité. Et pour cause, pour la marnière du rond-point de la poterie, à la sortie de Grand-Bourgtheroulde (Eure), en direction de Rouen (Seine-Maritime), ce sont "1900 mètres cubes de ciment injectés pour combler la cavité" précise l'élu. Les travaux ont débuté lundi. Le chantier est réalisé de nuit pour réduire l'impact sur la route départementale 438, empruntée chaque jour par 7000 véhicules, "une route de grand gabarit avec des convois exceptionnels" explique le maire de Grand-Bourgtheroulde, Vincent Martin.

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Une cavité peut en cacher une autre

En juillet 2021, 1.500 mètres cubes de béton avaient été coulés pour combler la cavité. Et lors des essais de contrôle, "une nouvelle poche de vide a été détectée" explique Vincent Martin. 

Bientôt la fin du tunnel pour les équipes de l'entreprise Colas
Bientôt la fin du tunnel pour les équipes de l'entreprise Colas © Radio France - Laurent Philippot

Aujourd'hui, ce sont environ 400 mètres cubes qui sont de nouveau à combler - Vincent Martin

Le camion toupie déverse le béton qui est ensuite injecté manuellement, à l'aide d'un balai
Le camion toupie déverse le béton qui est ensuite injecté manuellement, à l'aide d'un balai © Radio France - Laurent Philippot

C'est une cavité à double niveau et "quand on est arrivé en fin de comblement en mettant les terrains sous pression pour tout bloquer, on s'est aperçu que le volume estimé était doublé. On a fait d'autres sondages et on s'est aperçu qu'il y avait encore des vides" détaille Thierry Noury, technicien Voiries Réseaux Divers à l'agence de Pont-Audemer, responsable du chantier. Pas de grands vides, mais "des petits espaces et lorsqu'il y a des infiltrations d'eau, ça emmène des cailloux et des petites particules, et là, ça peut créer un vrai vide qui créera à terme un désordre" avance Guillaume Mainy, le directeur de la Mobilité du Département de l'Eure.

On comble en gravitaire. On envoie du béton. Ensuite et c'est le plus long, on injecte en force du béton, très liquide à base de ciment, qui fait prise dans le temps, pour qu'il aille dans tous les vides millimétriques - Guillaume Mainy

C'est cette centrale qui fabriquera le béton qui sera injecté en force dans un second temps
C'est cette centrale qui fabriquera le béton qui sera injecté en force dans un second temps © Radio France - Laurent Philippot
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Un chantier sous haute sécurité

"On ne peut pas laisser une cavité qui n'est pas sécurisée entièrement" rapporte Thierry Plouvier justifiant la durée de ce chantier qui a débuté en 2019 avec les premiers sondages. Le maire de la commune, Vincent Martin, le reconnaît : "C'est un chantier qui est forcément long pour les riverains, mais c'est un chantier qui est très compliqué, de haute technicité pour les équipes". Un chantier à 700.000 euros, sur un budget annuel de 1,2 million d'euros consacré aux cavités, entièrement financé par le Département de l'Eure. C'est quatre fois plus qu'il y a huit ans, "à cause du changement climatique, des précipitations" selon Thierry Plouvier. 

Des passages de caméras sont effectués pour suivre les comblements de la marnière
Des passages de caméras sont effectués pour suivre les comblements de la marnière © Radio France - Laurent Philippot
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Le gros du chantier de comblement se termine ce samedi matin, avant des comblements beaucoup plus fins jusqu'au 25 février. Suivra une période de 28 jours de séchage, puis les sondages de contrôle. Ce n'est donc qu'à partir de fin mars, début avril que le secteur sera rouvert complètement à la circulation. 

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