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Automobile : les mesures du gouvernement en faveur d'une mobilité moins polluante

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Le gouvernement a présenté ce vendredi matin son plan en faveur de la "mobilité propre". L'objectif est de rendre nos centre-villes plus respirable. La France fait partie des six pays poursuivis par la Cour européenne de justice pour non-respect des seuils d’émission de dioxyde d’azote.

La pollution automobile
La pollution automobile © Maxppp - Philippe RENAULT

Le gouvernement se mobilise pour améliorer la qualité de l’air. Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et la ministre des transport, Elisabeth Borne ont présenté plusieurs mesures en faveur de la "mobilité propre". 

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L'objectif est de transformer nos habitudes dans notre façon de nous déplacer, surtout en ville, grâce à toute une série de mesures incitatives. Ils préfigurent la future loi d'orientation sur les mobilités d’abord annoncée au printemps et désormais attendue en fin d’année ou début 2019. 

Les SUV et grosses berlines plus taxées  

Pour nous inciter à rouler "propre", le système de bonus-malus écologique sera renforcé. Le seuil du niveau de CO2  sera abaissé au 1er janvier 2019, passant de 120 à 117 g de CO2 rejetés par kilomètre. Autrement dit plus de voitures seront concernées par le malus, mais le montant en revanche reste inchangé, allant toujours de 50 à 10 500 euros en fonction du niveau d'émission du véhicule. Cet abaissement du seuil se poursuivra, au même rythme, à l'avenir : 3 grammes de moins chaque année. Le bonus sera lui aussi ajusté, mais dans une proportion encore non précisée.

Cinq fois plus de bornes de recharges pour les voitures électriques

Pour inciter les français à passer à la voiture électrique, le plan prévoit de multiplier par cinq les bornes de recharges en 4 ans.  Le gouvernement prévoit de réduire le coût du raccordement au réseau électrique. Et les entreprises qui proposent une recharge gratuite à leurs salariés bénéficieront d'exonération

Ces mesures concerneront aussi les bornes de recharge en gaz naturel ou en hydrogène. L'Etat a l'ambition de multiplier ainsi par cinq les ventes de voitures électriques d'ici à 2022 (soit 150 000 véhicules) et de multiplier par 15 celles de poids lourds à faible émission d'ici à 2025. 

Le soutien à l'achat de poids lourds moins polluants alimentés au gaz naturel sera prolongé jusqu'en 2021 et étendu aux véhicules électriques et hydrogène. 

D'avantage de "zones à faible émission" et des voies réservées au covoiturage

Le gouvernement veut surtout inciter les collectivités à faire davantage avec des "zones à faible émission"'. Dans ces zones très polluées comme Grenoble, Marseille-Aix, Toulon, Nice, Lyon ou Strasbourg, qui ont conduit l'Europe à renvoyer la France devant la justice européenne, il faudra restreindre la circulation des vieux diesel et poids lourds. Cela existe déjà à Paris et Grenoble ( avec les vignettes Crit'Air) Lille et Strasbourg suivront à la rentrée.  

L’objectif est d'atteindre 15 villes d'ici 2020. Pour les aider le gouvernement s'engage lui à mettre des dispositifs tels que le contrôle automatique des plaques. Aux collectivités aussi de favoriser le covoiturage. Le gouvernement compte sur elles pour mettre en place des voies réservées.  

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