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Des nouveaux bus "CoqueliGo" à Annonay

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Annonay Rhône agglo qui gère désormais en régie directe son réseau de bus met en circulation ce 1er septembre ces bus "CoqueliGo" roulant au biogaz et flambants neufs, sortis de l'usine annonéenne Iveco.

Les bus CoqueliGo circulent dès ce jeudi 1er septembre dans l'agglomération annonéenne Les bus CoqueliGo circulent dès ce jeudi 1er septembre dans l'agglomération annonéenne
Les bus CoqueliGo circulent dès ce jeudi 1er septembre dans l'agglomération annonéenne © Radio France - Damien Triomphe

Finis les Babus ! Des nouveaux bus tout neufs pour cette rentrée dans l'agglomération annonéenne, modernes, écolos - puisque roulant au biogaz - et made in Annonay, puisque conçus et fabriqués à l'usine Iveco. Leur nom : les CoqueliGo. Les neuf transports circulent dès ce jeudi et remplacent les anciens.

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"Cette technologie au biogaz permet de réduire de 90% les émissions de particules fines, et le CO 2 de l'ordre de 80 à 90%" explique Stéphane Espinasse, le président d'Iveco France. Les neuf bus en circulation ont tous été renouvelés. Coup pour Annonay Rhône agglo : 3,5 millions d'euros.. Ces transports ont une durée de vie d'environ 15 ans estime Stéphane Espinasse. Les bus sont même équipés de port USB permettant les recharges d'appareil, une grande part des 2700 abonnés au réseau étant des scolaires.

Les bus CoqueliGo transportent jusqu'à 100 passagers, avec 22 places assises.
Les bus CoqueliGo transportent jusqu'à 100 passagers, avec 22 places assises. © Radio France - Damien Triomphe

L'agglo reprend la main sur son réseau de bus

Le réseau de transport public Babus était depuis sept ans exploité par la société Transdev Annonay dans le cadre d'une délégation de service public. Le président d'Annonay Rhône agglo Simon Plénet parle d'un tournant "historique" : _"le réseau était géré depuis 1954 par des entreprises. Nous passons en régie directe__, et c'était évident pour nous de choisir les bus Urbanway d'Iveco, pour en faire une vitrine du savoir-faire du bassin d'Annonay"_.

"On a estimé que la marge du délégataire était de l'ordre de 200 à 250 000 euros par an. Cet argent peut servir à améliorer le service" développe Simon Plénet. Pour lui, c'est aussi un gain de flexibilité et d'adaptabilité. "Par exemple, lorsque se confondaient une ligne scolaire et une ligne urbaine, on ne pouvait pas travailler sur une mutualisation, puisque les contrats étaient différents" détaille-t-il, "là, si on souhaite augmenter un service, on peut". Et surtout sans avoir besoin de sortir le chéquier pour payer un délégataire.

Le président de l'agglomération dit maintenant réfléchir à l'installation d'une production locale de biogaz sur le territoire pour alimenter le réseau et gagner en autonomie.

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