Passer au contenu
Publicité

Départs en vacances : mais au fait, comment se forme un bouchon ?

- Mis à jour le
Par

C'est un week-end de départ en vacances : sur les routes, les embouteillages sont nombeux. On vous explique d'où ça vient et comment tenter de les éviter.

C'est (souvent) un passage inévitable sur la route des vacances : les embouteillages peuvent s'étendre sur presque 1 000km, un jour chargé. C'est (souvent) un passage inévitable sur la route des vacances : les embouteillages peuvent s'étendre sur presque 1 000km, un jour chargé.
C'est (souvent) un passage inévitable sur la route des vacances : les embouteillages peuvent s'étendre sur presque 1 000km, un jour chargé. © Maxppp - IP3 PRESS

L'appel des vacances se fait sentir en ce week-end d'août, et comme chaque année, beaucoup ont sauté dans leur voiture direction le soleil ou le grand air !

Publicité

Les bouchons, une réaction en chaîne

Comment se fait-il que les embouteillages soient à ce point inévitables dans nos départs en vacances ? Pour tenter de répondre, il faut comprendre comment ils se créent. Il faut imaginer la route comme un tuyau, et les voitures comme le liquide à l'intérieur. Le débit d'une voie n'est pas infini ! D'après le groupe Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), la capacité maximale d'une voie d'autoroute est de 1 800 véhicules par heure et par voie. Un seuil facilement dépassé lors des week-ends de vacances et des redoutables chassés-croisés. L'importance du trafic a été illustrée par une expérience de l'éternel curieux Jamy Gourmaud, dans l'émission de France 3 "Le Monde de Jamy".

Le meilleur du Monde de Jamy - Comment se forment les bouchons ?

Quand ce trafic est particulièrement dense, il suffit d'un freinage un peu brusque en tête de file : ce léger ralentissement va se propager aux véhicules derrière. Sauf qu'à chaque fois, va s'ajouter le temps de réaction de chaque conducteur, un petit temps de retard qui va s'accumuler. C'est cette réaction en chaîne, cet effet domino, qui peut provoquer des bouchons monstres

Des solutions ?

Certains embouteillages sont "mécaniques", et donc impossibles à éviter : c'est le cas lorsque le débit maximal d'une voie est atteint (comme sur les grands axes, l'A7 ou l'A31 pendant les vacances) ou quand le trafic est régulé par des feux de signalisation. Mais comme une bonne partie d'un bouchon est liée au freinage, soit un comportement individuel, il est possible d'adapter sa conduite pour fluidifier le trafic !

  • Il faut d'abord éviter de changer sans cesse de file. C'est parfois une envie tenace : naviguer de droite à gauche pour trouver la voie la plus expéditive. En faisant ainsi, on crée des freinages intempestifs derrière nous. Et on participe à cette fameuse réaction en chaîne.
  • Il est possible de prévenir un bouchon en amont, tout d'abord en respectant les distances de sécurité. Ça va permettre une conduite plus fluide, et éviter des freinages brusques qui vont avoir un effet derrière notre véhicule.
  • Enfin, toujours a priori des blocages, il est conseillé de respecter les limitations de vitesse. Même si cela semble contre-productif, aller le plus vite possible ne va pas améliorer le débit d'une voie. Selon les experts trafic d'APRR, le débit maximal d'une autoroute se situe autour des 70km/h, loin de la maximale à 130km/h. Et ce, pour une raison simple : en accélérant, on augmente les distances de sécurité.

C'est pourquoi, sur certaines portions d'autoroutes (A7 ou A31) et notamment dans des périodes critiques comme celles qui nous attendent cet été, la vitesse est parfois abaissée de 10 km/h pour prévenir les risques de bouchons.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

Publicité

undefined