Visa pour l’Image : les Rohingyas, une minorité persécutée en Birmanie

C'est assez surprenant, mais la minorité ethnique des Rohingyas est victime d’une violence soutenue par certains dignitaires bouddhistes . Ainsi, plus de 800 000 personnes, apatrides dans leur propre pays, ont fui les exactions. Elles vivent maintenant enfermées dans des camps surveillés par l’armée , dont elles ne peuvent plus sortir.

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Les conditions sanitaires dans les camps de déplacés sont déplorables. Plus de soins et plus d’éducation non plus : tout au plus une dizaine d’écoles pour l’ensemble des déplacés. Le photographe Bruno Ansellem a pu entrer dans le camp de déplacés de Sittwe où vivent plus de 140 000 personnes .

Quelques images de l'exposition "Rohingyas, une minorité sans voix "

Des camps de déplacés coupés du monde

Bruno Amsellem part en Birmanie pour le magazine Femmes en résistance . Mais l’autorisation pour entrer dans les camps a été très compliquée à obtenir . Avec son visa touristique en poche, le photographe, accompagné de la journaliste Anne-Lise Fantino, a obtenu ce sésame après de nombreuses tentatives auprès du ministre des Finances.

Comme tous les photojournalistes, Bruno Amsellem veut informer et témoigner de ce que vit une minorité très peu connue et parmi les plus persécutées de la planète selon l'ONU .

"L’entrée du camp de Sittwe ", en Birmanie

Bruno Amsellem explique une photo prise à l’entrée des camps de Sittwe, capitale de l'Arakan, dans le nord-ouest du pays.

L'exposition est présentée au Couvent des Minimes à Perpignan. > A voir aussi : Le dossier spécial Visa pour l'Image 2014 Le site du photographe Bruno Amsellem