Violences sexuelles : les participants et l'organisation du Foreztival sur leurs gardes
Cette saison de festival est marquée par la multiplication de témoignages, de plaintes pour viols et d'agressions sexuelles. Ce week-end, du 2 août au 4 août a lieu le Foreztival à Trelins (Loire). L'organisation veille sur ses participants mais des festivalières se disent inquiètes.
Encore le week-end dernier, une plainte pour viol et une autre pour agression sexuelle en festival sont à déplorer. Cette fois, c'est le festival des Nuits secrètes à Aulnoye-Aymeries (Nord) qui a été touché. Dans la Loire, l'organisation du Foreztival se dit "très attentive" à ce phénomène. "On sait qu'il y a des risques, qu'il peut y avoir des problèmes en tout genre liés à l'alcool, l'abus de drogue, déplore Laure Pardon, organisatrice du festival. Cela ne sert à rien de faire l'autruche."
Une patrouille de 35 bénévoles
Chaque année, plus d'une trentaine de bénévoles sont chargés de faire des rondes dans les endroits reculés du site de Trelins mais aussi en plein milieu de la foule. Ils repèrent les comportements à risques.
Léa, 22 ans, a rejoint cette année ce groupe avec une motivation particulière : mettre à profit sa malheureuse expérience d'une agression sexuelle en festival. "_Cela nous fait mal dans notre vie et cela nous empêche d'avoir des rapports normaux par la suite__. J'ai pu avoir ce qu'il faut autour de moi lorsque ça m'est arrivé donc j'aimerais pouvoir aider les gens à qui ça arrive surtout dans des zones où on est censés s'amuser_."
Une "zone safe" a été mise en place cette année, un espace où les personnes touchées dans leur intégrité physique pourraient venir se mettre à l'abri et en parler. Malheureusement, cette zone ne peut fonctionner comme prévu faute de médecins et de psychologues volontaires.
Des festivaliers sur leurs gardes
Milena, 18 ans, installe pour la première fois sa tente en festival. Evidemment, elle et ses amies Auriane et Lise ont entendu parler des plaintes déposées depuis l'ouverture de cette saison de festival. "_Je vais être particulièrement attentive et je n'ai pas choisi n'importe quel festival__, ici c'est plutôt des babas cools_, rigole Miléna. Même si des festivaliers sont sous drogue, c'est plus de la drogue douce où se fait des gros câlins ici."
"Etre par deux, ne jamais se séparer de son groupe, si on commande un verre c'est triste mais il faut le boire très vite", ce sont les règles qu'impose Auriane, 18 ans, à son groupe d'amis en festival. Lors d'un précédent concert en plein air, elle a eu une frayeur avec une amie, "un gars sous drogue nous a suivi, il nous a interpellé, on a dû le semer. On a eu peur et le lendemain aussi. On était sur le qui-vive, c'est triste d'être dans cet état en festival."
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