Contrôles de gendarmerie en série à Saint-Tropez
Depuis l'attentat du 14 juillet, les gendarmes de Saint-Tropez (Var) et des casernes alentour, appuyés par les réservistes, redoublent d'efforts pour contrôler les routes et la mer aux abords de la station balnéaire et surtout, pour être visible.
Contrôler et rassurer, ce sont les mots d'ordre de la gendarmerie du Var. D'autant plus après l'attentat de Nice, située à un peu plus de 100 km de distance.
Mais est-ce assez pour éviter l'attentat ? En tout cas, ce que veulent particulièrement les gendarmes de Saint-Tropez, appuyés par les réservistes, c'est avoir le pouvoir de dissuasion et surtout, rassurer les touristes et les habitants.
Une cinquantaine d'hommes en bleu à l'entrée de Saint-Tropez
Ce samedi matin, un contrôle de routine, sous la forme de barrage filtrant surprise, a été organisé aux cinq entrées de la station balnéaire.
Avec, pour changer de l'ordinaire, contrôle du coffre obligatoire et parfois même, intervention du chien renifleur. Le but des gendarmes : déjouer un éventuel projet d'attentat ou, au mieux, dissuader une personne malveillante d'en commettre un.
Le risque des plages
Le lieu d'exposition que représentent les plages de la Côte d'Azur est un réel enjeu pour les forces de l'ordre. Avec en tête, le scénario de l'attentat de Sousse, sur une plage tunisienne, l'an dernier à la même période. C'est pour cela qu'en plus de la marine nationale, les gendarmes maritimes patrouillent jour et nuit le long des côtes pour repérer un éventuel bateau suspect et contrôlent ceux déjà amarrés.
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