Une mère de famille dijonnaise prépare son premier marathon : épisode 3

"On a commencé avec une copine avec nos vieilles baskets qui dataient du lycée."

Mélanie Poux

Mais au bout de quelques temps, Mélanie se rend compte que ça ne suffira pas. "On s'est dit les baskets c'est important, il ne faut pas se faire mal aux genoux. On a été conseillées et on a  acheté de bonnes baskets. Et puis après on s'est dit qu'il fallait les bons t-shirts pour la transpiration, petit à petit on achète les collants, les hauts qui vont bien..." Mais le plus gros du budget reste les chaussures.

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"Là-dessus, les coureurs je pense qu'on y regarde pas trop même si on essaie de profiter de promotions."

Mélanie Poux

Il peut y avoir des chaussures à tous les prix, "Il peut y avoir des chaussures à 200 euros, 180 euros ou 160 euros... en dessous de 100 euros souvent il n'y a pas les amortis, elles sont un peu trop lourdes, des choses comme ça..."

Pour être bien conseillé rien de mieux que les spécialistes. Pour ça, on peut aller en boutique, comme à Running Conseil, rue Berbisey, à Dijon. Fabien, 21 ans, étudiant en STAPS à l'université de Bourgogne conseille ses clients, tout sourire.

Dans le magasin, vous pouvez courir sur un tapis et vous faire filmer en même temps. Après visionnage, le vendeur vous dira si vous êtes universel (pied stable), pronateur (votre pied pivote vers l'intérieur) ou supinateur (votre pied pivote vers l'extérieur).

Le vendeur conseille alors une paire de chaussures qui compensera si vous êtes déséquilibré au niveau du pied. Mais pas de semelle : "C'est le rôle du podologue de les prescrire !" précise Florian.