Un garage solidaire a ouvert à Saint-Maixent-l'Ecole

Le garage solidaire des AMIS (Association mécanique impliquée solidairement) du cambouis a ouvert ses portes début avril, dans les anciens locaux d'une société d'ambulance de Saint-Maixent-l'Ecole.

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L'idée c'est de pratiquer des prix bas pour permettre notamment aux personnes qui ont des budgets serrés de faire réviser ou réparer leur voiture. Soit par un mécanicien, soit en mettant à disposition des outils. Ce qu'on appelle le self-garage. "Tout ce que je fais ici, je le faisais avant chez moi. Au niveau sécurité quand on est sous un cric ce n'est pas évident", explique Marc, un des membres de l'association des AMIS du cambouis.

Les tarifs varient en fonction des revenus. Il faut d'abord s'acquitter d'une adhésion annuelle : 70 euros si vous êtes imposable, 50 euros pour les non-imposables, 20 euros pour les étudiants et les bénéficiaires des allocations chômage ou RSA. Ensuite, pour faire le intervenir le mécano c'est entre de 10 à 30 euros de l'heure toujours selon vos revenus. C'est encore moins cher si c'est vous qui ouvrez le capot. 10 euros la location de matériel.

"Financièrement, j'ai des avantages", Cathy, nouvelle adhérente

Cathy pousse la porte du garage pour la première fois. La voiture de cette Saint-Maixentaise qui travaille a mi-temps fait du bruit. "Je suis venue là car financièrement j'ai des avantages", explique-t-elle. Et ce n'est pas la seule raison : "je me méfie des garages dit normaux parce que des fois on se fait avoir, surtout quand on est une femme". Pour les AMIS du cambouis, pas de concurrence avec les garages traditionnels. Le garage dispose de tout ce qu'il fait pour l'entretien. Pour certaines grosses réparations sur des véhicules récents c'est plus compliqué explique Raymond, le mécanicien : "On espère pouvoir travailler avec des garages qui seraient susceptibles de prendre des distributions, des embrayages que nous, nous ne pourrons pas faire ".

Le garage solidaire de Saint-Maixent-l'Ecole a déjà une quarantaine d'adhérents. Et bientôt un salarié, Raymond, le mécanicien, signe son CDI au mois de mai.