Un début de saison calme pour les sauveteurs côtiers du Pays Basque
Depuis le début de la saison, les sapeurs-pompiers sauveteurs côtiers du poste de l'Uhabia, à Bidart, n'ont eu que trois interventions. Une activité ralentie liée à de mauvaises conditions climatiques.
Dans le Pays Basque, le mois de juillet a été marqué par des pluies récurrentes et un ciel gris. De quoi dissuader les vacanciers de se rendre sur les plages. Par conséquent, les sapeurs-pompiers du Service Départemental d'Incendie et de Secours des Pyrénées Atlantiques (SDIS64) n'ont pas eu à faire beaucoup d'interventions : "C'est une année singulière, explique le Colonel Alain Boulou, directeur départemental du SDIS. On a effectivement _moins d'interventions que l'année dernière__, où nous avions une météo très propice, et une très grosse fréquentation sur les plages._"
Mais pour les sauveteurs, pas question de relâcher leur vigilance. Sur la plage, ils surveillent tous les jours les baigneurs, qui ne sont pas toujours très prudents . "Il y a des gens qui se baignent en dehors des zones surveillées, ils se mettent en danger car les zones sont mises en place en fonction de la dangerosité des plages. Il y a aussi des _comportements de groupes inadaptés__, certains viennent se baigner en dehors des périodes de surveillance, après avoir bu de l'alcool ou avoir pris un repas copieux._", développe le lieutenant colonel Joseph Bonson, conseiller technique départemental concernant le sauvetage aquatique.
Le détachement aérien de gendarmerie en soutien
Ces comportements à risque concernent tous le monde, "i_l n'y a_ pas de profil particulier, ajoute Jérémy Petit, le chef du poste de secours de l'Uhabia. Ça peut être des locaux qui sont très bons surfeurs, comme des personnes qui ne connaissent pas le milieu, qui sont plus âgées, qui se fatiguent et qui se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment."
Sur la plage de l'Uhabia, ils sont une dizaine de sauveteurs, parfois aidés par les gendarmes du détachement aérien de Bayonne. Grâce à un hélicoptère, ils peuvent intervenir en mer "lorsqu'il y a du shore break", indique le Major Cornu, pilote d'hélicoptère au détachement aérien de la gendarmerie de Bayonne. "Ce serait trop dangereux de rentrer à la nage à cause des risques de traumas cervicaux per exemple. Dans ce cas, l'hélico peut amener une plus value parce qu'on évite les risques d'aller se confronter au shore break_, et on sort les nageurs en sécurité grâce à l'hélitreuillage._"
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