Top à la buvette, les clubs sportifs du Limousin retrouvent le sourire
Nouvelle levée de restrictions ce mercredi 16 février. Les clubs de sports peuvent de nouveau servir boissons et collations dans les clubs house. Les buvettes dans les stades vont pouvoir rouvrir aussi. C'est une bouffée d'oxygène pour les clubs amateurs comme professionnels.
"C'est hyper important pour nous !" La buvette, c'est le poumon d'un club amateur assure Claude Peydecastaing, le président du club de football corrèzien de l'AS Saint Pantaléon. Un poumon économique tout d'abord, car ces ventes à emporter de boissons et autres friandises permet aux clubs de rentrer de l'argent frais dans les caisses de l'association.
Sans la buvette, on n'a presque aucune rentrée d'argent alors que l'on continue de dépenser de l'argent parce que les compétitions continuent. Il faut payer la ligue, les arbitres, les déplacements... Et vous connaissez les prix du gazole en ce moment !"
5 à 10% du budget d'un club professionnel
À Saint-Pantaléon-de-Larche, le vide laissé par les différentes fermetures de la buvette est évalué à environ 15.000 euros depuis le début de la saison. Les buvettes avaient fermées dernièrement le 3 janvier dernier. Si les clubs amateurs subissent ces fermetures, c'est le cas aussi des clubs professionnels.
Au Limoges Handball, on estime entre 5 et 10% du budget total, la part de la buvette dans les finances du club professionnel. "C'est forcément pénalisant surtout pour des clubs qui souhaitent évoluer en s'appuyant sur cette rentrée d'argent", souligne Gatien Cantin est le directeur opérationnel du LH.
Retour de la convivialité
Le directeur opérationnel qui observe aussi une influence réelle sur la billetterie : "C'est vrai que l'on a quelques supporters qui sont un peu plus réticents quand, malheureusement, ils ne peuvent pas partager une petite bière entre amis ou en famille. Maintenant, cette réouverture va redonner le sourire à nos supporters."
Aux supporters mais aussi aux joueurs ou dirigeants dans les stades car la buvette reste, plus qu'un enjeu économique, un poumon social. Le lieu de convivialité par excellence souligne Claude Peydecastaing : "Nous, les gens restent discuter du match après la rencontre. C'est de la rigolade, c'est un partage et un moment de convivialité. Aujourd'hui, il faut la retrouver parce que ça éviterait toutes les tensions qu'on peut voir à droite à gauche parfois."
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