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"Être pompier, ça fait partie de moi", témoignages au centre de secours de Saint-Pierre-d'Albigny

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Ils ont 17, 27, 51 ans ou sont même parfois retraités. Mais tous donnent de leur temps pour aider les autres. Alors que le service départemental d'incendie et de secours lance ses Assises du volontariat, France Bleu Pays de Savoie a poussé la porte de la caserne de Saint-Pierre-d'Albigny.

Au centre de secours de Saint-Pierre-d'Albigny, les pompiers volontaires se relayent toute la journée. Au centre de secours de Saint-Pierre-d'Albigny, les pompiers volontaires se relayent toute la journée.
Au centre de secours de Saint-Pierre-d'Albigny, les pompiers volontaires se relayent toute la journée. © Radio France - Tommy Cattaneo.

Ça vous dirait de devenir pompier volontaire ? Depuis plusieurs années, les services départementaux d'incendie et de secours de Savoie et de Haute-Savoie cherchent constamment de nouvelles têtes, et surtout des bras pour armer les nombreuses casernes du territoire. En Savoie, le Sdis organise ce jeudi soir une conférence au Dôme Théâtre d'Albertville sur le volontariat et sur les relations entre les pompiers et leurs employeurs. Avec dans l'idée de faire passer le message le plus largement possible : on peut tout à fait concilier son travail et son engagement de pompier volontaire.

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"Parfois ce n'est pas simple, mais c'est faisable", explique Cécile, l'une des 70 pompiers volontaires du centre de secours de Saint-Pierre-d'Albigny. "Pour sortir du travail, c'est très compliqué en grande surface", poursuit la préparatrice de commande. "Mais on fait en sorte de faire le quota d'heures qu'on doit faire dans l'année." La Savoyarde, volontaire depuis 25 ans, est une passionnée. Elle appelle même la caserne "sa deuxième maison". Mais elle rassure : on peut très bien être pompier volontaire et continuer à avoir une vie de famille. "Parfois certains se disent qu'ils n'auront plus de weekends, alors qu'il y a un roulement. Moi par exemple, je fais un weekend sur six, et dans la semaine je prends deux nuits et je fais un ou deux après-midi, donc ce n'est pas très contraignant."

De gauche à droite : Cécile, Franck, Pascal, Romane, Christophe et Rémy.
De gauche à droite : Cécile, Franck, Pascal, Romane, Christophe et Rémy. © Radio France - Tommy Cattaneo.

Des signatures de conventions avec les employeurs

Le système d'astreinte fonctionne bien les soirs et les weekends, mais il faut aussi du monde en journée, pour assurer les deux départs quotidiens. "C'est là qu'on a souvent des difficultés", explique Pascal Henri, adjoint à la cheffe de BO de la Combe de Savoie et des Bauges, qui supervise les casernes de Saint-Pierre-d'Albigny, de Montmélian, de la Rochette et du Châtelard. "Il faut trois personnes pour partir dans une ambulance et six personnes pour partir sur un incendie. Donc même une personne qui donne deux heures de son temps ça peut nous aider."

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Les signatures de conventions avec les employeurs pour qu'ils permettent à leurs salariés pompiers de partir en intervention se multiplient, 300 l'an dernier. Mais pour certains volontaires, ce n'est toujours pas suffisant. "Ça ne veut pas dire forcément lâcher les gens tout le temps", confie Franck, 51 ans. "Mais si chaque employeur de chaque pompier volontaire pouvait le lâcher un petit peu, ça permettrait de couvrir les créneaux de journée et de faciliter les secours."

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