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Sépultures abandonnées : la ville de Bourges lance une procédure de reprise

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La ville de Bourges lance ce mois-ci une procédure pour reprendre les concessions perpétuelles laissées à l'abandon dans les cimetières. Et lance un appel aux ayant-droits.

Certaines concessions des cimetières de Bourges sont abandonnés depuis très longtemps. Image d'llustration Certaines concessions des cimetières de Bourges sont abandonnés depuis très longtemps. Image d'llustration
Certaines concessions des cimetières de Bourges sont abandonnés depuis très longtemps. Image d'llustration © Radio France - undefined

Stèles effondrées qui laissent voir les restes de cercueils, tombe affaissées, trous dans le sol dans lesquels certains pourraient tomber... Dans les cimetières de Bourges, certaines concessions perpétuelles sont laissées à l'abandon depuis de très nombreuses années. Pour assurer la sécurité des habitants, la ville lance une procédure de reprise de ces concessions. 

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Une procédure de trois ans

"Nous ne le faisons pas de gaîté de cœur" explique d'emblée Joël Allain, maire-adjoint de Bourges délégué aux Finances, à l'Administration Générales et aux Ressources humaines, "mais c'est avant tout une question de sécurité." Face aux risques que peuvent représenter des sépultures en très piteux état, la mairie a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. La procédure de reprise, lancée ce mois de février, vise à retrouver les ayant-droits de ces concessions

Elus et agents vont parcourir les cimetières pour relever les sépultures qui semblent laissées à l'abandon depuis très longtemps, avant de tenter de joindre les familles à qui elles appartiennent : une fois retrouvées, la municipalité leur demandera de les remettre aux normes. "Mais cela arrive très peu souvent" explique Joël Allain. Sans réponse, les équipes reviendront un an plus tard sur la tombe, vérifier si quelqu'un est passé en prendre soin. Si ce n'est pas le cas, il faudra encore attendre une autre année et un autre constat avant de pouvoir légalement relever les restes. "Cette période de trois ans est inscrite dans la loi. Les reste sont ensuite mis dans un reliquaire, lui-même placé dans un ossuaire qui sera leur dernière demeure". Le carré pourra ensuite être rétabli et remis en vente. 

Patrimoine et biodiversité prises en compte

L'élu estime que plusieurs centaines de sépultures sont pour le moment considérées comme étant à l'abandon dans les différents cimetières berruyers, qui datent pour la plupart de plus de 100 ans. Mais il espère en reprendre le moins possible : soit car les familles seront venues s'en occuper, soit car elles ne présentent pas de danger immédiat. 

Par ailleurs, le patrimoine et la biodiversité seront prises en compte : "certaines tombes sont presque le Père Lachaise de Bourges" sourit Joël Allain, qui prendra contact avec des historiens pour les préserver au mieux. "Par ailleurs, il se peut que de la flore particulière ait poussé à certains endroits, nous verrons avec des spécialistes ce qu'on peut faire."

La reprise de certaines concessions abandonnées permettront aussi de faire de la place dans certains cimetières de Bourges, quelque peut bondés. 

Si vous possédez une concession perpétuelle et souhaitez savoir si elle est concernée, ou tout simplement vous signaler, vous pouvez appeler la mairie de Bourges

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