Salon de l'étudiant à Bordeaux : toujours aussi difficile de s'orienter pour les lycéens

Face à la morosité ambiante, certains lycéens adoptent la tactique du "s'orienter c'est assurer". Théo appréhende son avenir et pour lui c'est le secteur public qui lui garantira les meilleurs conditions de vie. L'adolescent souhaite travailler dans l'urbanisme. "J'ai peur de l'entreprise privé " affirme-t-il.

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Mais pour d'autres futurs étudiants, comme Benjamin, le choix du coeur est primordial. Cet élève de terminale ira donc en fac de droit l'année prochaine : "j'ai envie d'en faire et il y a pas mal de débouchés ".

Armand, lui, passe un bac ES et n'écoute personne. Il veut intégrer un BTS d'agroalimentaire, pas le secteur le plus stable selon son entourage. Mais qu'importe : "c'est un choix que j'ai fait par moi même ". Et pour évaluer au mieux les débouchés d'une formation on d'un secteur, rien ne remplace les brochures de l'Onisep, disponibles au salon de l'étudiant et sur internet.

L'admission post-bac, une étape primordiale

Dans neuf jours,le 20 janvier, les élèves de terminale devront remplir sur internet leurs voeux pour l'année prochaine sur un site internet d'admission post-bac. Ils devront sélectionner trois formations de leurs choix et ne disposeront que d'à peine plus de deux mois pour le faire.

Cette semaine Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur, a annoncé que le site internet allait être simplifié. Parents et élèves ne s'y retrouvent pas. "On nous a pas trop expliqué, on sait qu'on doit remplir le formulaire avec trois voeux " se désole Guillaume. Et même si le site a déjà été simplifié l'année dernière, Théo appréhende son utilisation face aux nombres de formations qui lui seront proposées.  Manuel Borrego est proviseur adjoint au lycée Vaclav Havel de Bègles. Un proviseur pressé que le site internet soit simplifié encore une fois car c'est "une usine à gaz " dit-il . Plus de 600 000 lycéens en france utiliseront le site internet de l'admission post-bac à la fin du mois de janvier.