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Saint-Jean-de-Luz-Ciboure : la station SNSM organise sa journée de collecte pour les sauveteurs en mer

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Les 28 et 29 juin était organisée la troisième édition nationale du "Mille SNSM". Des journées portes ouvertes ont eu lieu ce samedi à Saint-Jean-de-Luz pour faire découvrir les missions effectuées par ces sauveteurs en mer bénévoles et recueillir des dons.

La station SNSM de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure a 160 ans
La station SNSM de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure a 160 ans © Radio France - Jennifer Biabatantou

"On a mille raison de soutenir la SNSM". Tel est le slogan des journées nationales de collecte, le "Mill SNSM", organisées les 28 et 29 juin par la société national des sauveteurs en mer. Cette phrase, on peut la lire sur l'écran installé, ce samedi, sur le stand d'information de la station de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure, quai du Maréchal Leclerc. 

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Visite guidée du canots tous temps
Visite guidée du canots tous temps © Radio France - Jennifer Biabatantou

Comme un peu partout en France, des journées portes ouvertes ont été faites dans le but de faire connaître les missions effectuées par ces sauveteurs des mers et récolter des dons car "y'a pas de mystère : on a besoin de sous !" martèle Jean Lataste, président de la station luzienne. Il gère un équipage, composé de 32 personnes dont 25 aptes à partir en intervention (jusqu'à 65 ans). Tous sont des bénévoles.

Cette édition revêt un caractère particulier après la mort de trois sauveteurs en mer aux Sables-d'Olonne qui tentaient de secourir un pêcheur, lui aussi décédé, en pleine tempête Miguel. Quant à savoir si les dons sont plus nombreux : "il est trop tôt pour le savoir", confesse l'ancien marin.

40 000 euros pour l'entretien du bateau

L'une des priorités est de : "renouveler le canots tous temps qui a la caractéristique d'être insubmersible, explique Jean Lataste. "Il vaut 1,2 million d'euros. Il y a différentes aides mais la station doit payer 400 000 euros de sa poche et c'est pas sous les sabots d'un cheval qu'on va les trouver, s'en amuse-t-il. Puis poursuit : "mais bon chaque année, je mets de l'argent de côté. Un bateau comme ça dure 30 ans, mais grâce à l'entretien il gagne 10 ans ! Mais, ça a aussi un coût : 40 000 euros par an. Il est nécessaire qu'il soit comme neuf quand on part en intervention parce qu'il peut y avoir des conditions climatiques dangereuses."

"Si chaque plaisancier donnait 20 euros, la SNSM n'aurait plus de souci financiers."

Pour l'entretien du bateau, les sauveteurs en mer peuvent compter sur des subventions des communes aux alentours mais surtout sur les dons des plaisanciers : "à peu près 20 000 euros." Ils sont 650 répartis sur la Nivelle, Socoa et Larraldénia. 

Le président de la station SNSM de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure conclut : " il y a des millions de plaisanciers en France. Si chacun donnait 20 euros, la SNSM n'aurait plus de soucis financiers."

Le matériel des plongeurs
Le matériel des plongeurs © Radio France - Jennifer Biabatantou
© Radio France - Jennifer Biabatantou
© Radio France - Jennifer Biabatantou
© Radio France - Jennifer Biabatantou
© Radio France - Jennifer Biabatantou
© Radio France - Jennifer Biabatantou

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