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Saint-Georges-du-Bois : dix-neuf habitants volontaires pour lutter contre les cambriolages

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Un protocole de participation citoyenne vient d'être signé entre la commune de Saint-Georges-du-Bois, la gendarmerie et la préfecture. Dix-neuf habitants se sont portés volontaires pour lutter contre les cambriolages.

 ILLUSTRATION, CAMBRIOLAGE
ILLUSTRATION, CAMBRIOLAGE © Maxppp - Patrick Blanchard

La commune de Saint-Georges-du-Bois vient de mettre en place un dispositif de participation citoyenne pour éviter les cambriolages. 19 habitants se sont portés volontaires. Ce sont un peu des "éclaireurs".  Treize communes (essentiellement à l'ouest du Mans, Rouillon, Spay, Etival-lès-Le Mans, La Suze-sur-Sarthe...) ont déjà rejoint le dispositif avec un protocole signé avec la gendarmerie de la Sarthe. Des gendarmes qui notent au niveau national une baisse de 20% du nombre de cambriolages dans les communes qui ont signé ce partenariat.

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Comment ça marche ?

"La participation citoyenne, c'est d'abord sur la base du volontariat, rien n'est imposé" nous dit le maire Franck Breteau. "Il s'agit pour les personnes qui se sont portées volontaires d'avoir un regard bienveillant, mais un regard précis sur des événements, des éléments qui pourraient apparaître anormal dans la vie de notre commune. En cas de comportement suspect, les volontaires peuvent informer la gendarmerie. Il y a d'ailleurs un gendarme référent et ça permet à la gendarmerie d'avoir les informations et de pouvoir les utiliser au mieux afin de pouvoir envoyer si nécessaire un véhicule ou de faire une intervention".

"En moyenne, il y a cinq à six cambriolages par an" poursuit le maire Franck Breteau, "mais nous sommes montés à neuf en 2018. C'est aussi pour ça que nous avons mis en place ce dispositif de participation citoyenne. C'est du bénévolat, les habitants peuvent venir et arrêter à tout moment. Alors, bien évidemment, il y a la partie cambriolage qui intéresse directement la gendarmerie, mais les volontaires peuvent nous alerter sur bien d'autres domaines sur la commune". 

Il ne s'agit pas de faire de la délation 

"L'objectif, ce n'est pas de savoir ce que fait le voisin ou la voisine", souligne Jean-François l'un des volontaires qui habite Saint-Georges-du-Bois depuis 46 ans. "C'est par exemple repérer une voiture qui paraît un peu bizarre, c'est quelqu'un qui a un comportement étrange ou que l'on n'est pas habitué à voir". En fait, ce sont des petits détails auxquels on n'attache pas forcément d'importance mais qui peuvent renseigner la gendarmerie.

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