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Réforme des retraites : les jeunes Drômois appelés à se mobiliser

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Les renseignements territoriaux révèlent dans une note s'attendre à voir jusqu'à 90.000 jeunes étudiants ou lycéens mobilisés partout en France pour cette dixième journée de contestation. Des appels au blocage de lycées drômois et ardéchois sont relayés sur les réseaux sociaux.

10e journée de manifestation contre la réforme des retraites : les jeunes drômois appelés à se mobiliser 10e journée de manifestation contre la réforme des retraites : les jeunes drômois appelés à se mobiliser
10e journée de manifestation contre la réforme des retraites : les jeunes drômois appelés à se mobiliser © Radio France - Nathalie Rodrigues

Les jeunes pourraient être plus nombreux dans les cortèges pour cette dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

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Des appels au blocage de lycées

Des appels à la mise en place de barrages filtrants sont d'ores et déjà lancés dès 7 heures 30 ce mardi devant notamment le lycée des Catalins à Montélimar. "Pour les lycéens, c'est le seul moyen de se faire entendre tout en restant dans la légalité" justifie Yanis, élève de première, membre du Mouvement national lycéen. Toutefois, il estime qu'ils ne sont qu'une minorité mobilisée, "parce que la jeunesse n'est vraiment pas assez politisée. Pour beaucoup, le seul moyen de changer les choses sera quand ils pourront voter" estime-t-il. Un appel au blocage est aussi lancé au lycée montilien Alain-Borne à 7h30.

À Valence, le point de départ du cortège devant la fac

A Valence, la manifestation intersyndicale part à 14 heures 30 de l'université Latour Maubourg. Maëlle, 21 ans, étudiante en art du spectacle, s'est laissée convaincre : "deux personnes nous ont proposé des prospectus qui nous parlaient de cette manifestation à côté de la fac. Je me dis que c'est l'occasion !".

Il y a ceux qui sont contre comme Margaux, en 1ere année de droit. Elle dit avoir peur que son cours soit annulé à cause de cette manifestation, et cette contestation qui dure l'agace : "nous les étudiants, nous sommes énormément bloqués par le manque de transports en commun, nous ne pouvons plus aller en cours. Donc nous devons reprendre les cours en distanciel, ce qui nous a déjà beaucoup pénalisé pendant le covid". Pour d'autres c'est le manque de temps qui les contraint à ne pas manifester. C'est le cas d'Alexandra et de Marie-Anna : "on a tellement de choses à faire pour la fac, qu'on ne peut pas y aller même si on aimerait bien et que l'on soutient le mouvement. Par contre, nous relayons les infos sur les réseaux sociaux", disent-elles.

Alice, en licence art du spectacle, descend dans la rue dès qu'elle peut, "Elisabeth Borne nous a quand même sorti un 49.3 par mois, c'est absolument insupportable. Sans parler des violences policières" dit-elle. Mais ce mardi 28 mars, elle est coincée par un cours obligatoire. "Si on n'y va pas, au bout d'un certain temps, on perd nos bourses. Je ne peux pas me permettre de rater des cours s'il n'y a pas un blocus total devant la fac qui justifierait mon absence". L'étudiante a quand même collé des affiches dans la fac pour essayer d'inspirer un blocage total.

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