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Reconfinement : peut-on se rendre dans les jardins familiaux dans la Somme ?

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L’accès à ces parcelles, où de nombreux Samariens cultivent des jardins potagers, avait d’abord été interdit, puis limité pendant le premier confinement. Les choses sont différentes cet automne. Un soulagement pour les membres de l'association des jardins familiaux Bapaume St-Acheul à Amiens.

Il y a une centaine de parcelles dans les jardins partagés de Bapeaume-Saint Acheul d'Amiens Il y a une centaine de parcelles dans les jardins partagés de Bapeaume-Saint Acheul d'Amiens
Il y a une centaine de parcelles dans les jardins partagés de Bapeaume-Saint Acheul d'Amiens © Radio France - Caroline Félix

A-t-on le droit d’aller sur une parcelle de jardin familial ou sur un terrain situé à plus d’un kilomètre de son domicile malgré le confinement ? La réponse est… oui ! 

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Il est possible de se rendre dans sa parcelle de jardin, de jardin familial ou de jardin partagé sans limite de distance. Les plants potagers sont considérés comme des produits de première nécessité par le gouvernement.

Lors du confinement de printemps, l’accès aux jardins familiaux avait dans un premier temps été interdit, avant que la mesure soit assouplie pour permettre aux jardiniers de récolter et de semer des légumes une heure par jour. Mais la situation est différente, cette fois-ci.

La préfecture de la Somme précise qu’ « il est possible de se rendre dans un jardin ouvrier et familial, même situé au-delà d’un kilomètre du domicile pour procéder à des travaux de récolte et d’entretien liés aux cultures ». Il n'y a pas non plus de limitation de temps. Le respect des gestes barrière est toutefois impératif en conservant, par exemple des distances de sécurité avec ses voisins de parcelle.

Pour vous rendre sur votre parcelle, vous devrez tout de même vous munir d’une attestation de déplacement et cocher la case “Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, des achats de première nécessité.” 

Un bol d'air pour de nombreux locataires de parcelles

Cette dérogation, qui permet aux jardiniers d'aller récolter des fruits et légumes ou de préparer leur terrain pour la saison à venir, est vécue comme un bol d'air pour de nombreux locataires de parcelles en ces temps de confinement. Pierre vit en appartement à Amiens. Il est titulaire d'une parcelle aux jardins familiaux Bapaume St-Acheul à Amiens et son bout de jardin lui sert de défouloir : "Je nettoie, _je prépare un peu le terrain pour le printemps prochain__. Je retourne la terre, je mettrai peut-être un peu de fumier. Le jardinage, ça permet de venir un peu dehors et de_ penser à autre chose. Ça vide la tête, ça défoule, ça fait du bien."

Une explosion des demandes après le premier confinement

Depuis le premier confinement les demandes d'attribution de parcelles ont explosé selon Daniel Dusuel, le président des jardins familiaux de Bapaume Saint-Acheul : _"__On a deux fois plus demandes qu'auparavant._ Les gens veulent de petits jardins pour pouvoir s'aérer, pour retourner vers la nature. Pour moi, c'est lié au confinement. _Beaucoup de personnes ont découvert nos jardins au printemps dernier__, en se baladant dans le quartier. Quand on passe là-haut_ [rue Vulfran-Warmé, ndlr], on a une vue qui surplombe toutes les parcelles. Ça donne envie, on est tellement bien ici !"

Le mois de novembre est le moment de la récolte des endives, comme le montre le directeur de l'association des jardins, Daniel Dusuel
Le mois de novembre est le moment de la récolte des endives, comme le montre le directeur de l'association des jardins, Daniel Dusuel © Radio France - Caroline Félix

Il y a plus d'une centaine de locataires de parcelles dans les jardins familiaux de Bapaume St-Acheul. Une trentaine de personnes sont actuellement sur liste d'attente.

Ecoutez le reportage de France Bleu Picardie aux jardins familiaux de Bapaume St-Acheul à Amiens : 

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