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Pas d'école le mercredi à Saint-Paul-le-Jeune en Ardèche

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Les parents, opposés à l'application des nouveaux rythmes scolaires, ont décidé de ne plus amener leurs enfants à l'école ce jour-là. Au moins jusqu'aux vacances de la Toussaint. Le maire socialiste du village soutient le mouvement.

Manifestation des parents d'élèves de St-Paul-le-Jeune devant l'école en présence du maire
Manifestation des parents d'élèves de St-Paul-le-Jeune devant l'école en présence du maire © Radio France - Germain Treille
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C'est une forme de protestation plutôt originale. Et quelle protestation ! Déjà mercredi, 10 enfants seulement ont répondu à l'appel sur les 70 que compte l'établissement de ce village tranquille du Sud Ardèche. Les parents espèrent qu'il en sera de même mercredi prochain. Ici, il y a une large majorité de parents qui s'opposent farouchement à la réforme. Ils ont donc décidé de faire "sécher" les 3 heures de cours à leurs enfants ce jour-là. Pour que le message passe, le mouvement se poursuivra au moins jusqu'aux prochaines vacances en octobre. Cela dit, si certains parents choississent de ne pas soutenir la démarche, l'école restera ouverte le mercredi. Aucun blocage n'est envisagé. Les enseignants seront présents. Pour les autres, la municipalité mettra à disposition un local. Et ce sont des mamans et des papas qui assureront l'accueil et la garderie.

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Des enfants devant l'école de St-Paul: "pas d'école le mercredi"
Des enfants devant l'école de St-Paul: "pas d'école le mercredi" © Radio France - Germain Treille

Par ailleurs, la commune de Saint-Paul-le-Jeune ne mettra pas en oeuvre d'activités périscolaires. Trop cher pour un village de moins de 1.000 habitants. 18.000 euros au moins selon son estimation avec la présence d'au moins une vingtaine d'intervenants.Raymonde Gauthier est à la tête de la municipalité depuis 2001, elle est socialiste et pense que sa famille politique n'a pas suffisamment travaillé en amont sur cette réforme. Si elle devait l'appliquer à la lettre, "les frais de fonctionnement grimperaient alors en flèche " estime-t-elle "avec des conséquences préjudiciables sur les projets d'investissements sur le territoire ". Une autre commune, dans le même secteur, se distingue également par une forte mobilisation contre les nouveaux rythmes scolaires. Il s'agit de Banne. Ce mercredi, aucun des 45 élèves inscrits à l'école ne s'est présenté.

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