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Nantes : les food trucks ne connaissent pas le déconfinement

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Les food trucks, produit phare de la télévision il y a encore cinq ans, subissent les conséquences du télé travail. Au pied des immeubles de bureaux et sur les parkings de certaines enseignes les clients sont absents. Témoignages croisés de deux entrepreneurs.

Hélène Letissier et son époux devant leur food truck. Hélène Letissier et son époux devant leur food truck.
Hélène Letissier et son époux devant leur food truck. - Hélène Letissier

En 2015 France 2 lançait une émission de télé pour faire gagner un petit camion mobile afin de vendre de la restauration rapide, formule à succès au pied des immeubles de bureaux notamment, un food truck d'une valeur de 100 000 euros. Mais aujourd'hui avec l'épidémie de coronavirus et les consignes de maintenir le télétravail, a clientèle (ici nantaise en l'occurrence) fond comme neige au soleil.

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Clients absents

6, 4, 40 et 4 voilà le nombre exact de repas servi lundi, mardi, mercredi et jeudi midi par Yoro Sow dans son foodtruck le "B Gourmet". Une goutte d'eau par rapport aux 60-70 repas quotidiens habituels. Il souffre énormément des conséquences de la pandémie de Covid :

Le confinement n'a pas été rompu pour nous. Le peu de clients qu'on a eu nous ont dit que leur entreprise favoriserait le télétravail jusqu'à début juin.

Même difficulté pour le "Rout'art gourmand" d'Hélène Letissier. Ses quatre emplacements, sur le parking du spa Calicéo, devant l'entreprise Titifloris, à Nantes Est et au Cardo ne font plus recette.

C'est vraiment une catastrophe.

Alors Hélène ne sort plus le camion et se rabat sur une autre activité, une épicerie en ligne (cliquez sur ces mots pour accéder au site).

Nos opérations de charcuterie nous ont sauvé la sitaution"

Yoro, lui se maintient à flot, grâce aux aides; deux fois 1500 euros de la Région et 3500 euros de l'Etat.

J'ai deux locaux, deux camions, un laboratoire de cuisine, et les emplacements à payer. J'ai dû emprunter 15 000 euros"

En attendant des jours meilleurs, il ne se rend plus que sur le parking d'un hypermarché à la Chapelle-sur-Erdre, là où il y a un peu plus de passage qu'ailleurs :

On s'adapte, on rebondit, on essaye d'aller chercher le client là où il est.

Yoro Sow devant son food truck.
Yoro Sow devant son food truck. - Yoro Sow

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