Mont-de-Marsan, "ville morte" : des hôteliers dénoncent le manque de dynamisme de la municipalité

Charles Dayot, le maire de Mont-de-Marsan, est décidément sous le feu des critiques. Alors que de nombreux élus réclament sa démission de la présidence de l'agglomération, voici maintenant que des commerçants s'en prennent à lui. Des hôteliers de l'agglomération ont décidé de lui écrire pour se plaindre du manque d'animation, se disant désespérés de constater que Mont-de-Marsan est devenue une "ville morte". Ils dénoncent le "dilettantisme" de la municipalité à mener certains projets, comme la rénovation du musée Despiau Wlérick, et accusent le maire de laisser "péricliter" le patrimoine local. La lettre, que France Bleu Gascogne publie ce dimanche 11 juin, est signée par Thierry Pantel, le président de l'association des hôteliers de l'agglomération de Mont-de-Marsan, lui-même gérant de l'hôtel-restaurant Le Richelieu.

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Disparition de nombreux évènements ces dernières années

Dans ce courrier, des hôteliers assurent que les touristes de passage à Mont-de-Marsan ont du mal à trouver "des centres d'intérêt en ville", notamment le week-end. Ils enfoncent le clou, accusant le maire de ne pas faire de l'animation une priorité : "L'animation de Mont-de-Marsan et l'attractivité de la ville préfecture ne semblent pas être votre préoccupation majeure."  Pour eux, "cette indigence de l'animation ne fait qu'accentuer l'impression de +ville morte+".

Ils regrettent la disparition de certains évènements ces dernières années, comme la "Fête des rivières", "Mont-de-Marsan Scultures" ou "Marsan en scène".

Leurs reproches ne s'arrêtent pas là. Ces hôteliers estiment que l'actuelle municipalité laisse "péricliter" le patrimoine historique de la ville. Ils évoquent les travaux au musée Despiau Wlérick, qui va conduire le musée à rester fermé plusieurs années. Il y a bien une exposition temporelle en ce moment mais les hôteliers regrettent qu'elle ne soit pas ouverte le week-end. "Le musée de Mont-de-Marsan est désormais le seul musée de France, agréé par l'Etat, fermé au public le samedi et le dimanche, avec celui de la préfecture de Police de Paris ! " notent-ils.

Charles Dayot, à qui France Bleu Gascogne a proposé de réagir, n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet dans l'immédiat.