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Marathon de Paris : après l'effort... le boulot

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Fatigue, crampes, petits bobos... Après un peu plus de 42 kilomètres d'effort, il faut maintenant récupérer pour les 43317 partants de cette 40e édition du Marathon de Paris.

Certains coureurs ont terminé ce marathon perclus de crampes
Certains coureurs ont terminé ce marathon perclus de crampes © Maxppp - Matthieu de Martignac

Dans le marathon, il y a la préparation, la course en elle-même, et puis la récupération. Et pour nombre des 43317 partants de cette 40e édition, il faut vite se remettre d'aplomb  car ce lundi sonne souvent comme le retour au travail.

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Et la récupération, ça commence dès la ligne d'arrivée franchie. Sur les étals, des quartiers d'oranges, des fruits secs, des morceaux de banane, et de l'eau. Les packs d'eau se comptent pas dizaines.

42,195 kilomètres de souffrance. Il n'y a qu'à voir les visages marqués des coureurs. Le poing levé, la grimace. Heureusement, il y a les supporters qui sont là. Comme Wahida. Son mari est dans les derniers kilomètres. "On ne sait pas comment on va le récupérer ! Dès qu'on le récupère, déjà, ça va être massage des jambes à l'huile d'arnica. Et puis je pense qu'il va faire une grosse sieste", sourit cette habitante de Saint-Maur.

"Je vais aller montrer mes courbatures aux collègues"

Une grosse sieste bien méritée. Et pour certains, c'est directement sur l'herbe. Pas le temps de rentrer. "On essaye de dormir, on ne mange pas trop... et on évite les escaliers, parce que ça fait mal", rigole Thomas, venu de New-York.

Le cauchemar des escaliers

Les escaliers, c'est le cauchemar des marathoniens. ça rappelle de mauvais souvenirs à Emmanuel, un Parisien qui a déjà fait le Marathon deux fois. "J'étais rentré en métro. J'étais tellement mort que je m'étais trompé de ligne et les escalators ne marchaient pas. J'avais dû tout remonter à pied. L'horreur !", se rappelle Emmanuel.

Un retour au bureau qui s'annonce compliqué. "Je vais aller montrer mes courbatures à mes collègues. Et le reste de la semaine, vacances pour se reposer un petit peu, parce qu'on sort de deux mois de préparation et c'est éprouvant", ajoute Ronan. "Même en boitant, on y sera", sourit Jérôme.

"On sera au bureau... même en boitant"

"J'avais tablé sur 3h15. je fais 3h05. Le bilan est plutôt positif", précise Renaud, de Narbonne, pour son deuxième Marathon de Paris. "Dans les derniers kilomètres, dans le bois de Boulogne, les crampes arrivent. Il faut essayer de slalomer entre les coureurs qui marchent. Les faux plats... Il faut y aller au mental." Ce prof d'EPS emmène ses élèves à la piscine ce lundi. Et il ne serait pas contre profiter lui aussi des bassins pour récupérer !

"Lorsque j'avais fait le Marathon, j'étais rentré en métro. J'étais tellement mort que je m'étais trompé de ligne et les escalators ne marchaient pas. J'avais dû tout remonter à pied. L'horreur !"

D'autres ont pris les devants, comme Rémi, venu de Picardie. "Je m'étais bloqué mon lundi matin en me disant que ça allait être dur d'aller bosser. Mais déjà, on va aller se boire une petite bière histoire de récupérer". Avec modération bien sûr.

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