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Loi prostitution : les associations satisfaites de la dernière mouture

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Les députés adoptent ce mercredi le projet de loi sur la lutte contre la prostitution. Le texte prévoit l'abandon du délit de racolage et la pénalisation des clients. "Cela va dans le bon sens", estime par exemple l'association Arap-Rubis, qui intervient dans le Gard et dans la région d'Avignon.

La loi sur la prostitution doit être adoptée mercredi
La loi sur la prostitution doit être adoptée mercredi © Maxppp - Maxppp

Ultime lecture... et vote définitif, mercredi à l'Assemblée nationale, du projet de loi qui renforce la lutte contre la prostitution. Cela fait deux ans et demi que le texte est étudié et amendé par les députés et les sénateurs, il a beaucoup été étudié.

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La dernière mouture met fin au délit de racolage pour les prostituées. Elles sont désormais considérées comme des victimes de la traite d'êtres humains.

Un parcours de sortie de la prostitution est prévue, et les prostituées étrangères qui s'engagent dans ce parcours pourront bénéficier d'un titre de séjour de six mois.

Des peines d'amende pour les clients

Par ailleurs, la loi interdit "l'achat d'actes sexuels". Les clients sont donc considérés comme des délinquants, ils peuvent être condamnés à des peines d'amende  allant jusqu'à 1500 euros pour une première condamnation et jusqu'à 3500 euros en cas de récidive.

Pour les associations, toutes ces mesures vont dans le bon sens. "Cela ne mettra pas fin au phénomène tout de suite, mais cela peut inciter la population à réfléchir vraiment sur le problème", assure Franck Martin de l'association Arap-Rubis, une structure qui intervient notamment auprès des prostituées qui travaillent dans le Gard Rhodanien, le long de la nationale 100.

Les femmes sont effectivement des victimes de trafic, elles doivent être prises en charge et aidées."

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