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Toulouse : les syndicats d'enseignants exigent une enquête interne au collège Lamartine

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L'inspection académique est au collège Lamartine de Toulouse ce lundi 4 novembre 2019, après la mise en examen de trois collégiens pour "viols en réunion et agression sexuelle" le 19 octobre. Les premiers faits remontent au mois de mars. Les syndicats réclament une enquête interne.

Les trois collégiens mis en cause ont été scolarisés dans d'autres établissements le temps de l'enquête. Les trois collégiens mis en cause ont été scolarisés dans d'autres établissements le temps de l'enquête.
Les trois collégiens mis en cause ont été scolarisés dans d'autres établissements le temps de l'enquête. © Radio France - Sixtine Lys

C'est la rentrée des classes ce lundi 4 novembre 2019, mais quelques élèves vont manquer à l'appel au collège Lamartine à Toulouse. Trois adolescents âgés de 14 à 16 ans ont été mis en examen le premier jour des vacances scolaires, pour "viols en réunion et agression sexuelle" sur trois autres élèves. 

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Ils ont donc été scolarisés dans d'autres établissements le temps de l'instruction. Au moins une des trois victimes a également été éloignée du collège à cause de harcèlement. Elizabeth Laporte, la directrice académique des services de l'éducation de la Haute-Garonne est sur place pour échanger avec les enseignants avant le début des cours. 

Les syndicats CGT Educ'action et Sud éducation ainsi que des associations féministes organisent une manifestation ce lundi midi devant l'établissement en soutien aux victimes. 

On sait que plusieurs personnels du collège ont eu connaissance de ces vidéos - Une représentante de CGT Educ'action

Ils réclament également des mesures vis-à-vis de la direction, témoigne cette enseignante, représentante de CGT Educ'action : "La direction du collège, celle de l'année dernière et la nouvelle, n'ont pas eu la réaction attendue par rapport à _ces viols qui ont été filmés, qui ont tournés sur les réseaux sociaux__, et dont la plupart des élèves ont eu connaissance. On sait aussi que plusieurs personnels du collège ont eu connaissance de ces vidéos_", témoigne-t-elle. 

D'après le syndicat, c'est un personnel du collège qui fait son enquête, mis à jour ces agressions, et prévenu la famille. "On remercie _ce personnel qui a pris des risques pour dénoncer ces faits__, sinon on ne sait pas ce qui aurait pu se passer._" 

Enquête interne et sanctions

CGT Educ'action et Sud éducation demandent des sanctions "par rapport au manque de réaction, et pour avoir tu l'existence de ces vidéos. On demande une cellule d'écoute pour _recueillir la parole d'autres victimes éventuelles__, et pour faire parler les collégiens qui ont vu ces vidéos et qui n'ont pas réagi_". 

Le syndicat majoritaire, le SNES FSU, demande également une enquête interne pour faire la lumière sur cette affaire. "Le_s premiers faits remontent en mars, et ça ne passe devant la justice qu'en octobre.  Est-ce que des personnes ont su ? Est-ce qu'elles ont minimisé les faits ? On doit savoir_", martèle Christophe Manibal, secrétaire du syndicat FSU en Haute-Garonne.

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