À la clinique Saint Jean les sapeurs-pompiers volontaires peuvent désormais se former sur le lieu de travail.
Le mardi 4 janvier le groupe Cap Santé et les sapeurs-pompiers volontaires de l'Hérault ont signé un nouveau contrat permettant au personnel médical de réaliser la formation afin de devenir sapeur-pompier volontaire sur les horaires et le lieu de travail de ce dernier.
Déjà deux années de Covid-19, des urgences engorgées, le rythme est compliqué pour celles et ceux qui travaillent dans le milieu hospitalier. Alors rajouter des congés au milieu de tout cela afin de réaliser une formation pour devenir sapeur-pompier volontaire cela relève de l'impensable. C'est pourquoi le groupe Cap Santé et les sapeurs-pompiers volontaires de l'Hérault ont signé un nouveau partenariat.
"C'est doublement gagnant gagnant."
Grâce à ce dispositif, le personnel de santé pourra réaliser une formation de sapeur-pompier qu'elle soit, initiale ou en continue, sur son temps de travail et sur le site même de la clinique. Avant cela, ils étaient obligés de prendre des congés spécialement pour se former. Pour cette première version, cinq membres de la clinique Saint Jean - Sud de France ont signé le contrat ainsi que le président du groupe Cap Santé Lamine Gharbi.
Eric Flores, directeur départemental d'incendie et de secours de l'Hérault, est optimiste concernant le futur du partenariat. Sur un total de 3.500 pompiers volontaires héraultais 350 d'entre eux font partie du monde hospitalier. Il espère qu'à l'avenir le chiffre pourra s'étendre grâce au partenariat.
Au vu des 29 jours de formation afin de devenir sapeur pompier volontaire, c'est un sentiment de soulagement du côté de ceux qui sont sur le terrain. Les infirmières ou l'anesthésiste signataires voient en cette nouveauté une lueur d'espoir. Sarah, infirmière et pompier volontaire depuis 20 ans est déjà ravie de sa participation alors que le dispositif n'a pas encore commencé. Pour eux, c'est une réelle reconnaissance, mais surtout un gain de temps bénéfique.
Le président de Cap santé, Lamine Gharbi, a beaucoup d'attentes envers ce projet. Notamment celle d'élargir le dispositif à d'autres établissements de santé du groupe. Ils ont commencé avec seulement 5 personnes afin de le faire de la bonne manière, sans presser les choses.
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