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"Les gens ne sortent plus" : les étourneaux font vivre un enfer à des habitants de Maxéville

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Alors que depuis un mois plusieurs centaines d'étourneaux font vivre un enfer aux riverains du square de la rue de la Blette à Maxéville, la mairie va faire venir un fauconnier dans les prochains jours.

Plusieurs centaines d'étourneaux font vivre un enfer aux habitants de la rue de la Blette à Maxéville. Plusieurs centaines d'étourneaux font vivre un enfer aux habitants de la rue de la Blette à Maxéville.
Plusieurs centaines d'étourneaux font vivre un enfer aux habitants de la rue de la Blette à Maxéville. © Radio France - Tristan Barraux

C'est un enfer depuis un mois pour les riverains du square de la rue de la Blette à Maxéville. Des centaines d'étourneaux recouvrent chaque soir le ciel au-dessus de ce square au milieu de plusieurs immeubles, l'aire de jeu a d'ailleurs été d'ailleurs fermée au public. C'est la première année qu'ils sont aussi nombreux, selon les premières estimations de la mairie. "On dirait qu'ils vont nous attaquer", lance l'une des habitantes d'un immeuble attenant.

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"On ne sort plus à partir de 16h. On se prend des fientes d'oiseaux sur la tête. Les enfants courent par peur d'en prendre, les gens prennent leur parapluie. Les gens ne sortent plus", insiste Alicia, désemparée, une autre riveraine. "Les voitures sont bombardées. C'est catastrophique, tous les jours, on est au Lavomatic, on dépense 3/4 euros pour laver simplement la voiture. Et le soir, on revient, on recommence", souffle-t-elle. Mais pour les habitants, les étourneaux créent aussi des nuisances olfactives : "Ça me donne envie de vomir". Les nuisances sont aussi sonores la nuit tombée avec des cris ininterrompus qui affectent le sommeil,  "Vous entendez, c'est agréable de dormir avec ça", ironise Alicia.

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La venue prochaine d'un fauconnier

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La mairie reçoit en conséquence des dizaines d'appels à ce sujet et commence à s'emparer du problème en nettoyant régulièrement la zone, les habitants disent ressentir la différence : "C'est du palliatif", prévient Thomas Perrin, responsable cadre de vie et environnement, à la ville de Maxéville. Il explique : "Il y a un fauconnier qui va venir faire un état des lieux jeudi, voir combien il y a d'oiseaux et voir comment il peut agir en fonction des différentes contraintes. On est en fin d'hiver, on sait que les oiseaux vont bientôt partir chacun dans leur coin, mais ce n'est pas grave, on doit déjà bien ça aux habitants. Et d'autre part, il faut qu'on teste ce qui marche le mieux parce qu'il y a de fortes chances qu'ils reviennent."

L'objectif est que l'année prochaine, l'opération anti-étourneaux commence plus tôt si elle est fructueuse : "Il faut que les étourneaux identifient ce lieu comme un endroit par super pour venir", sourit-il. "C'est un endroit bien pour eux, parce qu'il est à l'abri du vent, il y a des pins avec des aiguilles qui protègent de la pluie, on est en ville, donc il fait plus chaud, ils n'ont pas de prédateurs ici."

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