Les chichas interdites sur la plage à Argelès-sur-mer cet été
Fumer la pipe à eau, aussi connue sous le nom de narguilé et chicha, n'est plus autorisé cet été sur la plage d'Argelès. La mairie a pris un arrêté pour éviter les débordements liés à cette pratique.
Les narguilés, chichas et pipes à eaux sont interdites cet été sur la plage à Argelès-sur-mer. La mairie a rajouté cette interdiction dans le traditionnel arrêté estival qui réglemente les pratiques autorisées sur les plages.
Des braises sur le sable et des fumeurs de chicha trop bruyants
Les adaptes de cette pratique sont de plus en plus nombreux, d'après Jean-Luc Bartoli, le chef de plage d'Argelès-sur-mer. Certains après-midi, il a compté une trentaine de narguilés au bord de l'eau, avec des fumeurs, parfois bruyants, dont certains vacanciers se plaignaient de plus en plus :
"Ce sont souvent des groupes de jeunes, en bandes, décrit le chef de plage, ils mettent la chicha au milieu d'eux, ils fument, ils se la passent, et au niveau sécurité, des fois il y a des braises qui tombent sur le sable donc ça peut être dangereux pour les gens qui marchent dessus, ils peuvent se brûler au niveau des pieds." Jean-Luc Bartoli a donc alerté le maire d'Argelès, Antoine Parra.
Pour éviter aux secouristes de jouer les gendarmes sur la plage, la municipalité a préféré légiférer, car cette pratique "provoque des conflits avec les vacanciers et les Argelésiens qui sont là pour passer un moment de tranquillité au bord de l'eau , explique le maire, et on a parfois du mal à stopper ces conflits. Les maîtres nageurs sauveteurs n'ont pas de moyen de les arrêter, alors qu'avec cet arrêté, ils ont la base légale pour demander aux jeunes qui se livrent à cette activité d'arrêter."
"Il nous a semblé utile pour garantir la sécurité publique, au même titre que lorsque nous interdisons la consommation d'alcool sur la voie publique, ou d'emmener des chiens sur la plage. Autre exemple, à Argelès il n'y a pas de société de location de scooter de mer, pas de bateau à sensation parce que les bruits provoquent des nuisances et nous voulons une pratique de la plage en toute quiétude".
Les sauveteurs en mer disposent d'annonces sonores pour prévenir de l'interdiction, avant la sanction : une amende qui peut aller jusqu'à 150 euros
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