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Le patron de la gendarmerie en Dordogne quitte ses fonctions cet été

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Le colonel Louis Pauty, le patron de la gendarmerie en Dordogne quitte ses fonctions cet été. Ce jeudi 30 juin, il est venu dans les studios de France Bleu Périgord pour raconter ses souvenirs du Périgord.

Le colonel Louis Pauty, commandant du groupement de gendarmerie départemental de Dordogne quitte ses fonctions Le colonel Louis Pauty, commandant du groupement de gendarmerie départemental de Dordogne quitte ses fonctions
Le colonel Louis Pauty, commandant du groupement de gendarmerie départemental de Dordogne quitte ses fonctions © Radio France - Charlotte Jousserand

Le colonel Louis Pauty quitte la Dordogne cet été. Il rejoint un poste de chargé de mission de l'armée de terre au ministère des armées à Paris. Après 3 ans de bons et loyaux services dans le Périgord, il l'assure, il reviendra. Sur France Bleu Périgord, ce jeudi 30 juin, il a évoqué ses souvenirs, ses missions et son attachement au département.

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France Bleu Périgord : Quel moment vous retenez de ces trois années en Dordogne?

"Evidemment j'en ai un certain nombre après trois ans. Le premier qui ressort, pour moi, c'est l'affaire du Lardin, avec la recherche d'une personne armée qui a duré 36 heures et qui a demandé énormément d'engagement de la part des gendarmes du groupement et plus largement de la région Nouvelle-Aquitaine. Beaucoup de tension, beaucoup d'inquiétude. 36 heures où on a très, très peu dormi. Et l'intensité m'a particulièrement marqué."

Quelles sont vos mission principales en Dordogne ?

"C'est un département qui représente une certaine sensibilité sur la route. On a déploré 26 morts l'année dernière et cette année est assez compliquée. Nous travaillons énormément pour essayer de limiter ce type de mortalité. Ce qui explique d'ailleurs que depuis quelques mois, nous procédons à beaucoup d'opérations de contrôle. On est dans la répression pour essayer de dissuader les conducteurs qui ont des comportements routiers dangereux.

Le département est un peu singulier parce qu'il est à la fois paisible en apparence, mais il révèle parfois des intensités qui peuvent surprendre. La délinquance est très mouvante. Nous avons souvent des périples de cambriolages. Et puis nous avons aussi les violences intrafamiliales ou les violences entre individus, la plupart du temps sur fond d'alcool. On a régulièrement, par exemple, des situations de désespoir qui amènent des personnes à s'armer, se retrancher, ou encore des conflits internes dans des familles avec des violences importantes."

Vous partez à Paris. On imagine quand même que le Périgord va vous manquer?

"Oui, j'ai des racines en Périgord et je quitte ce département encore plus amoureux parce que j'ai énormément apprécié de pouvoir le traverser tous les jours. Ce sont des territoires extrêmement différents. Mais j'ai beaucoup apprécié de croiser les bâtisses, les champs et les gens du Périgord qui sont extrêmement accueillants et chaleureux. En tant que chef, ce qui va me manquer le plus, c'est le commandement de mon groupe, évidemment. Et sur le plan du département, ce qui va me manquer, c'est d'être en Dordogne de manière pérenne."

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