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Le couvent de Saint-Jean-de-Bassel accueille une trentaine de réfugiés ukrainiens

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Depuis vendredi dernier, le couvent de Saint-Jean-de-Bassel, dans le pays de Sarrebourg, accueille 34 réfugiés ukrainiens, arrivés en Moselle après avoir fui la guerre. Sur place, ils apprennent à construire une nouvelle vie loin du conflit.

A raison de deux heures de cours par jour, une partie des réfugiés apprend le français. A raison de deux heures de cours par jour, une partie des réfugiés apprend le français.
A raison de deux heures de cours par jour, une partie des réfugiés apprend le français. © Radio France - Arthur Blanc

Le quotidien est bien bouleversé depuis vendredi dernier, au couvent de Saint-Jean-de-Bassel, dans le pays de Sarrebourg. "C'est un petit peu plus mouvementé", sourit Céline le Corvoisier, chargée du développement de l'accueil, qui a vu l'arrivée soudaine de 34 Ukrainiens. "Mais ça fait plaisir aux sœurs de voir de l'activité, des enfants qui courent et qui jouent", ajoute-t-elle. De l'activité supplémentaire, une bonne nouvelle donc pour la cinquantaine de sœurs, qui cherchaient à redynamiser le site il y a quelques mois. 

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Reconstruire une nouvelle vie

L'objectif à court terme pour beaucoup, c'est d'apprendre le français. "J'espère pouvoir vite parler la langue pour pouvoir travailler", confie Léna, qui travaillait dans l'économie à Kiev. "J'ai besoin d'argent pour manger et vivre, avec mes deux enfants. Mon fils mange d'ailleurs beaucoup !", sourit-elle. Elle participe donc à deux heures de cours par jour avec Maxime, un salarié du couvent, pour progresser le plus vite possible. "Tout le monde n'est pas capable de le faire, il y a des gens qui ont l'âge de mes parents."

Pour beaucoup, les proches sont restés en Ukraine et les nouvelles arrivent au compte-goutte. Mais malgré la peur et l'attente d'une sortie de crise, Ioulia se sent bien en France. "Je suis passée par la Pologne et l'Allemagne, mais en France, les gens sont souriants et s'inquiètent pour la situation en Ukraine", confie-t-elle.

Des dons financiers

Prendre en charge les besoins de ces réfugiés coûte de l'argent aux pensionnaires du couvent, environ 30 euros par jour par réfugié, soit presque 1.000 euros à débourser quotidiennement. Alors face à l'afflux de dons de jouets et de vêtements, Céline Le Corvoisier tient à remercier chaleureusement les donateurs. Même si, "nous avons surtout besoin d'argent si nous devons accueillir des réfugiés sur le long terme". 

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