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De moins en moins de sauveteurs sur les plages de Palavas-les-Flots, la SNSM alerte

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La SNSM lance un appel à l'aide. On manque de sauveteurs cet été. Certaines communes ont déjà réduit leurs horaires de surveillance, d'autres pourraient même laisser certaines plages sans surveillance. Alors à Palavas-les-Flots (Hérault), on s'organise tant bien que mal pour éviter la pénurie.

Formation des sauveteurs en mer de la SNSM sur la plage de Palavas-les-Flots Formation des sauveteurs en mer de la SNSM sur la plage de Palavas-les-Flots
Formation des sauveteurs en mer de la SNSM sur la plage de Palavas-les-Flots © Radio France - Sixtine Lys

Qui pour surveiller nos plages ? C'est le cri d'alerte lancé par la SNSM face à la pénurie de sauveteurs en mer qui se profile pour le mois d'août. À Palavas-les-Flots, il manque encore deux sauveteurs pour la fin de l'été, comme à Carnon. Pas de quoi remettre en cause la sécurité et l'ouverture des postes de secours, mais il faut bricoler.

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"Si on enlève un ou deux jours de repos à chaque sauveteur, on va pouvoir compenser les manques", rassure Laurent Sagnimorte, responsable des centres de secours de Palavas-les-Flots, Cournon et Villeneuve-lès-Maguelone. Mais les jours de repos ont déjà sauté début juillet, quand les CRS normalement affectés aux plages ont été envoyés sur les émeutes. Certains sauveteurs font ainsi jusqu'à 200h par mois. À Palavas - ce n'est pas le cas partout -, la mairie a décidé de rémunérer les heures supplémentaires pour garder tout le monde.

La longue et difficile formation des sauveteurs

À l'origine de ces pénuries, le manque de candidats à la formation de la SNSM. "La plupart des gens ne savent pas que pour surveiller les plages l'été, il faut s'inscrire en septembre de l'année précédente", regrette Laurent Sagnimorte. Car chaque candidat doit suivre 300 heures de formation. La SNSM propose donc un apprentissage accéléré pour recruter dès le début du mois d'août.

Il y a d'autres facteurs qui expliquent cette pénurie des sauveteurs. "Les années étudiantes mangent de plus en plus sur l'été, constate Laurent Sagnimorte. On a beaucoup de jeunes qui doivent reprendre les cours le 20 août, mais la surveillance c'est jusqu'en septembre !" Et puis il faut avoir le bon profil pour faire ce métier. Sauveteur en mer, "c'est surveiller le plage non-stop de 11h à 18h30, faire face aux émotions des proches de victimes, parfois être envoyé loin de chez soi", détaille Agathe Didier, jeune sauveteuse à Palavas.

Au-delà de ce mois d'août, la SNSM alerte déjà sur l'été 2024. Avec les Jeux olympiques, aucun CRS ne devrait être affecté sur les plages. Les sauveteurs devront alors être plus nombreux encore.

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