Passer au contenu
Publicité

La Sarthe a ses réservistes dédiés à la lutte anti-terrorisme

Par

Une semaine après l'attentat de Nice, la gendarmerie de la Sarthe crée un groupe d'appui réserviste pour la lutte anti-terroriste chargé d'appuyer les militaires professionnels. Les huit volontaires effectuent des opérations de contrôles sur les grands axes routiers et dans les endroits fréquentés.

Les réservistes sarthois lors d'une opération de contrôle routier
Les réservistes sarthois lors d'une opération de contrôle routier © Radio France - François Sauvestre

Une semaine après l'attentat de Nice et ses 84 victimes, le gouvernement tente d'apporter une réponse politique et sécuritaire aux attentes et aux angoisses d'une grande partie de la population, une nouvelle fois confrontée au terrorisme. L'état d'urgence a été prolongé de six mois et une garde nationale se constitue. Ce sont les mots de François Hollande, en déplacement ce mercredi en Dordogne pour visiter un centre de formation de réservistes.

Publicité

Comme après le 13 novembre, le tragique événement de la Promenade des Anglais a poussé de nombreux français à donner de leur temps pour patrouiller au sein de la police et de la gendarmerie. 12 000 sont prêts à assurer ces missions mais le chef de l'Etat souhaite que cet effectif passe à 15 000 d'ici la fin du mois. Qu'en est-il en Sarthe? Ils sont toujours près de 200 gendarmes réservistes et depuis lundi, dans ce contexte post attentat, un petit groupe dédié à la lutte anti terroriste a été formé.

Des missions de contrôle

A l'origine du Garlat, le groupe d'appui réserviste pour la lutte anti-terroriste, le colonel Jérôme Delhez, qui commande le groupement de gendarmerie de la Sarthe. Il dispose déjà de 193 hommes et femmes, volontaires et qui ont reçu une formation pour épauler leurs collègues professionnels. Parmi eux, huit font donc partie de ce nouveau Garlat et ont deux missions principales de contrôle. L'une près des grands axes routiers et nœuds de communication comme aux abords et à la sortie des péages. L'autre dans des endroits où la foule se concentre.

Patrouille de gendarmes réservistes près de l'abbaye de l'Epau au Mans.
Patrouille de gendarmes réservistes près de l'abbaye de l'Epau au Mans. © Radio France - François Sauvestre

"Nous avons identifié douze points où les gens peuvent être amené à se masser", détaille Jérôme Delhez. Ces endroits plus étroitement surveillés se situent autour du Mans, comme par exemple près de l'abbaye de l'Epau. Un treizième point, à La Flèche rentrera bientôt dans le dispositif. Les réservistes n'ont pas vocation à intervenir sur des missions purement anti-terroriste mais "travaillent sur le terrain, renseignent les brigades et vont vers la population", précise encore le colonel sarthois.

loading

Ces missions, le Garlat devrait les assurer au moins jusqu'à la fin de l'été. Les effectifs de la réserve de la gendarmerie sarthoise pourrait aussi s'étoffer car plus de quarante personnes ont déposé leur candidature depuis le 14 juillet et l'attentat de Nice. Ces dossiers sont à l'étude pour déterminer si ces candidats pourront recevoir la formation nécessaire pour intégrer cette réserve.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

Publicité

undefined