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La piscine de Bernay fermée jusqu'au 10 septembre faute de maîtres-nageurs

La piscine de Bernay ferme ses portes ce lundi 7 août, jusqu'au 10 septembre. Seulement deux à trois maîtres nageurs sauveteurs sont présents en ce moment et ils doivent partir en vacances. Aucun remplaçant n'a pu être trouvé.

La piscine de Bernay (Eure) est fermée du 7 août au 10 septembre, faute de maîtres nageurs. La piscine de Bernay (Eure) est fermée du 7 août au 10 septembre, faute de maîtres nageurs.
La piscine de Bernay (Eure) est fermée du 7 août au 10 septembre, faute de maîtres nageurs. - Capture d'écran - Google Maps

Les baigneurs vont trouver portes closes lundi 7 août à Bernay (Eure). La piscine de l'intercommunalité est fermée jusqu'au 10 septembre, faute de maîtres-nageurs. Une situation inédite : la piscine n'avait jamais fermé au mois d'août, sauf lors de la crise Covid.

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En temps normal, ils devraient être cinq à six maîtres nageurs sauveteurs pour faire tourner la piscine. Aujourd'hui, ils ne sont que deux à trois. "Je dois donner des congés à mes collègues, explique le directeur de l'installation, Yannick Farré. On ne peut pas tourner à plein pot quand il n'y que la moitié des effectifs."

D'où cette décision de concentrer les congés de chacun au mois d'août et de fermer quatre semaines pour rouvrir à la rentrée, et se consacrer aux cours avec les scolaires.

"C'est pas comme ça que j'imagine une piscine. Comme pour la moisson, l'été on doit être à plein régime, regrette Yannick Farré. Pour tous les gens qui ne partent en vacances, notamment les jeunes, c'est un lieu de rencontre. Ils sont tous là à venir s'éclater."

Des problèmes de recrutement

Le métier de maître nageur-sauveteur n'attire plus autant qu'avant. "Ce métier comme d'autres, rencontre des difficultés liés aux salaires. Il y a une demande forte pour qu'ils soient augmentés", explique Pascal Didtsch, vice-président de l'intercommunalité de Bernay, en charge de la culture et du sport. L'élu estime aussi que le coût de la formation, plusieurs milliers d'euros selon lui, peut-être un frein pour attirer de nouveaux candidats.

"Le salaire doit aussi être en adéquation avec les responsabilités qu'à le maître nageur", rajoute Yannick Farré, qui rappelle aussi que les horaires (travail le week-end et en soirée) rebutent certains.

Pascal Didtsch voudrait donc qu'un "plan d'urgence" soit lancé par l'État pour former de nouveaux maîtres nageurs.

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