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La Normandie vue d'ici, troisième étape : Alençon

A moins deux mois des élections régionales, France Bleu a voulu savoir comment la réunification était-elle vécue dans nos territoires normands ? Troisième étape ce jeudi : Alençon dans l'Orne. Une communauté urbaine d'un peu plus de 57 000 habitants, à la frontière de la Normandie et du Maine.

La Cathédrale Notre-Dame située en plein coeur d'Alençon
La Cathédrale Notre-Dame située en plein coeur d'Alençon © Maxppp - Geufroi

Chaque jeudi, jusqu'au 26 novembre, nous ferons une halte dans une ville de Normandie pour savoir comment la réunification entre la Haute et Basse-Normandie y est vécue. En tout, huit communes, seront passées à la loupe.

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Troisième étape de cette ballade normande : Alençon, aux confins de La Normandie, tout proche du Maine. Comment ses 57 000 habitants appréhendent-ils la réunification ? En quelle santé économique se trouve cette ville qui a perdu son fleuron industriel Moulinex il y a 14 ans ? Alençon est-elle enclavée, isolée, ou bien une l'étoile centrale d'un territoire multi-régional ?

Une agglomération pas si enclavée

La préfecture de l'Orne est située à l**'extrémité sud de la grande Normandie**. On pourrait la penser isolée mais elle est plutôt bien desservie. L'autoroute A28 traverse Alençon du Nord au Sud. D'est en Ouest, la capitale ornaise et le point centrale de la nationale 12, la transversale Paris-Fougères.

La gare d'Alençon voit passer une vingtaine de trains par jour.
La gare d'Alençon voit passer une vingtaine de trains par jour. © Radio France - Boris Letondeur

Plus de 12 000 personnes empruntent l'autoroute à Alençon chaque jour, mais d'autres préfèrent les rails. Une vingtaine de trains s'arrêtent en gare au quotidien, en provenance ou à destination de Caen, le Mans ou Tours; en revanche, pas de direct vers Paris. Pour compléter ce maillage de transports... Cinq lignes d'autocars irriguent Alençon et ses territoires périphériques, vers le centre et l'Est de l'Orne, la Mayenne, la Sarthe et le Loir et Cher.

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Les futurs génies de la plasturgie

Depuis les années 30 et la création de l'usine Moulinex, Alençon avait basé son économie sur la plasturgie. En 2001, lorsque le géant de l'électroménager a quitté l'Orne, la tradition du travail du plastique est restée. L'Institut Supérieur de Plasturgie d'Alençon (ISPA) forme depuis 30 ans la crème de la crème des techniciens et ingénieurs de la plasturgie internationale.

C’est la seule école en France spécialisée à 100% dans la plasturgie. Les 200 élèves sont tous en apprentissage dans l'une des 400 entreprises partenaires, un cursus subventionné par la Région. L'ISPA forme à plusieurs échelons : Bac pro, BTS, Licence et diplôme d’ingénieurs, avec l'école des Mines de Douai.

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La réunification, "p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non"

Situé à la frontière entre l'Orne, la Sarthe et la Mayenne, tout proche de l'Eure-et-Loir, Alençon est davantage tourné vers le Maine que vers la Normandie. Le Mans n'est qu'à 30 minutes de route quand il faut 1h15 pour joindre Caen et 1h40 pour se rendre à Rouen, future capitale régionale. Les Alençonnais se sentent-ils encore Normands ? Auraient-ils préféré rattacher l'Orne au Maine ? Micro-trottoir signé Boris Letondeur.

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A suivre : quatrième étape en Normandie, le jeudi 29 octobre.

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