La mosquée de Vence ouvre ses portes au public

Pieds nus sur la moquette verte, les convives scrutent les ouvrages et inscriptions en arabes. Deux petits garçons apportent des gâteaux et des boissons. Samedi matin, ils étaient une trentaine à avoir répondu à l'invitation de l'association Vence Maghreb. Des curieux non musulmans venus découvrir la salle de prière de Vence, avenue du Général-Leclerc.

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Pour Sadok Ben Abdel Jelil, le président de l'association Vence Maghreb, il était temps de casser les barrières.

"Les gens n'osaient pas poser leur questions et franchir  cette porte!"

Un dialogue franc se noue alors, et très vite les questions visent l'actualité: Que pensez vous des imams autoproclamés? Les responsables répondent qu'ils n'en veulent pas à Vence. Et de la radicalisation des jeunes? Ils attendent avec attention les résultats de l'étude menée par Dounia Bouzar, figure reconnue de  la lutte contre l'embrigadement des jeunes.

Toutes ces réponses rassurent. Partager ses inquiétudes et dialoguer,  c'est la clé contre les extrémismes, selon Causette, 77 ans.

"En ouvrant des mosquées, en stimulant ces rapports de tolérance, les choses, peut-être, s'amélioreront."

Les responsables de la mosquée ont une seule déception: l'absence de jeunes parmi les curieux.Ils espèrent les voir l'an prochain.