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L'ancien député de l'Eure, Bruno Questel, l’un des quatre nouveaux dirigeants à la commission indépendante sur l'inceste

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Bruno Questel, ancien député de l'Eure, victime de viols quand il était enfant, prend la tête de la Ciivise, la Commission indépendante sur l'inceste, aux côtés de trois autres directrices et directeurs, annonce ce mercredi la ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles.

L'ancien député de l'Eure Bruno Questel est nommé à la tête de la Ciivise. L'ancien député de l'Eure Bruno Questel est nommé à la tête de la Ciivise.
L'ancien député de l'Eure Bruno Questel est nommé à la tête de la Ciivise. © Maxppp - Vincent Isore

L'ancien député de l'Eure, Bruno Questel, est nommé à la tête de la Ciivise, la Commission indépendante sur l'inceste. Quatre directrices et directeurs viennent d'être désignés, annonce ce mercredi la ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry, dans un communiqué.

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Ce quatuor est composé de Maryse Le Men Régnier, ex-magistrate et présidente de la Fédération France Victimes, Thierry Baubet, chef du service de psychopathologie de l'enfant à l'hôpital Avicenne à Bobigny, Solène Podevin, présidente de Face à l'inceste, et Bruno Questel, ancien député de l'Eure, lui-même victime de viols étant enfant.

Cette annonce met un terme à deux mois de spéculations et d'inquiétudes sur l'avenir de cette commission sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, lancée en mars 2021, dans le sillage de la publication du livre de Camille Kouchner, "La Familia grande".

Avec cette "gouvernance renouvelée", "l'heure est à la remise au travail, pour la protection de nos enfants", souligne la ministre déléguée, "les violences sexuelles sur mineurs touchent une personne sur dix, ce n'est pas l'affaire de quelques-uns, mais l'affaire de nous tous".

Pendant près de trois ans, la Ciivise a recueilli près de 30.000 témoignages et émis 82 recommandations. Cette Ciivise remaniée sera notamment chargée d'accompagner la mise en œuvre des recommandations déjà émises "ou de celles qu'elle émettra dans les prochains mois, en portant une attention particulière notamment aux enfants victimes en situation de handicap, qui constituent un public particulièrement vulnérable exposé aux violences sexuelles", précise le ministère. Il s'agit également de "faire de tous les lieux de vie et de socialisation des enfants des lieux sûrs à l'égard du risque de violences sexuelles", ajoute-t-il sans donner plus de précisions. L'accent doit aussi être mis sur la formation de tous les professionnels au contact des enfants "aux réflexes et gestes les plus protecteurs et à la vigilance".

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