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IVG dans la Constitution : "L'impression qu'on réinscrit la peine de mort" pour une sénatrice du Gard

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Le Sénat a validé mercredi soir l'inscription dans la Constitution d'une liberté garantie à l'IVG. Une sénatrice du Gard a voté contre, Vivette Lopez. Elle était ce jeudi matin invitée de France Bleu Gard Lozère.

Le Sénat a voté mercredi 28 février pour l'inscription dans la Constitution d'une liberté garantie de recours à l'IVG. Le Sénat a voté mercredi 28 février pour l'inscription dans la Constitution d'une liberté garantie de recours à l'IVG.
Le Sénat a voté mercredi 28 février pour l'inscription dans la Constitution d'une liberté garantie de recours à l'IVG. © Maxppp - Alexis Sciard

"Je ne suis pas contre l'avortement" se justifie Vivette Lopez, qui fait partie des 50 sénateurs LR a avoir voté contre l'inscription d'une liberté garantie de l'IVG dans la Constitution. "Quand c'est nécessaire, il n'y a pas de soucis là-dessus."

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"J'ai voté contre pour plusieurs raisons" poursuit l'ancienne maire de Mus, à côté de Vergèze. "D'abord, parce que je pense que la Constitution n'est pas un catalogue où l'on choisit ce que l'on veut. Ensuite, parce qu'actuellement avec la loi Veil, toute femme qui veut avorter peut le faire."

La sénatrice gardoise continue ensuite d'elle-même : "Et puis ce qui me surprend le plus, c'est qu'il y a quelques jours, on rendait hommage et honneur à Robert Badinter pour l'abolition de la peine de mort. Et moi, j'ai l'impression que cette inscription dans la Constitution, c'est réinscrire la peine de mort. [...] C'est quasiment la même chose. Un être vivant, c'est un être vivant. [...] À 14 semaines (délais maximum pour avorter en France), un embryon est formé, c'est déjà un bébé."

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Les autres sénateurs du Gard et de la Lozère ont voté pour

Denis Bouad, sénateur (PS) du Gard, et Guylène Pantel, sénatrice de Lozère elle aussi socialiste, ont eux voté pour l'inscription. Même vote pour Laurent Burgoa, qui reconnaît toutefois avoir d'abord été contre : "J'ai vite réalisé que ces arguments juridiques avancés par le président du Sénat Gérard Larcher n'étaient pas audibles par rapport à notre population. J'en ai discuté avec des proches. Je voyais bien que chez les jeunes et les femmes, cela n'était pas audible. Je suis fier de mon vote dans le sens du message envoyé aux générations futures".

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