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Huit centres de vaccinations fermés dans le Béarn, les cinq des Hautes-Pyrénées maintenus

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Sur les 19 centres de vaccination du Béarn, huit seront fermés d'ici la fin du week-end, faute de fréquentation justifiant leur maintien. Les cinq centres des Hautes-Pyrénées restent pour l'instant ouverts. Les fermetures s'expliquent entre autres par une couverture vaccinale très élevée.

À la fin du week-end, il ne restera plus que onze des dix-neuf centres de vaccination béarnais. À la fin du week-end, il ne restera plus que onze des dix-neuf centres de vaccination béarnais.
À la fin du week-end, il ne restera plus que onze des dix-neuf centres de vaccination béarnais. © Radio France - Lucie Amadieu

À la fin du week-end, il ne restera plus que onze centres ouverts sur les dix-neuf créés dans le Béarn. Ceux d'Arette, Bedous, Garlin, Artix, Bénéjac, Pontac, Morlaas et Salies-de-Béarn auront fermé leurs portes selon l'Agence régionale de santé (ARS). Des fermetures effectuées à la demande des centres selon Philippe Laperle, le directeur adjoint de l'ARS 64. Ils n'accueillaient plus un public suffisant pour justifier leur maintien. 

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Deux raisons principales expliquent une fréquentation aussi faible dans ces centres. La première : une couverture vaccinale très élevée dans le département avec 83,4 % de la population ayant un parcours vaccinal complet dans les Pyrénées-Atlantiques. Un chiffre qui atteint près de 95 % chez les plus de douze ans, selon Philippe Laperle. 

L'autre explication est la possibilité qu'ont désormais les médecins généralistes et infirmiers libéraux de vacciner leurs patients. Une grande partie des plus de 65 ans ne se rendent donc pas en centre pour effectuer leur troisième dose.

Le centre de Garlin délivre ses dernières doses ce samedi

Certains centres ont fermé depuis déjà un moment, comme celui d'Arette. D'autres fermeront d'ici la fin du week-end comme celui de Garlin qui accueille ce samedi 49 dernières personnes avant de disparaître. Pour le premier adjoint à la mairie, en charge du centre, Pierre Labrosse, rester ouvert n'avait plus beaucoup de sens : "Ça devenait pénible pour les médecins et les infirmières et infirmiers qui ne supportaient pas bien d'avoir des permanences de plus de trois heures pour faire vingt vaccinations dans l'après-midi. Alors que normalement c'est plié en 30-45 minutes. Je considère que notre mission a été remplie dans la mesure où, depuis notre ouverture en juin, on a délivré environ 6 000 doses sur un canton de 2 500 habitants. Tout simplement le boulot est fini".

Cependant, en cas de redémarrage de l'épidémie et si besoin il y a de rouvrir des centres, ce sera fait, selon Philippe Laperle.

Les centres situés dans les pôles urbains ne sont eux généralement pas désertés, ce qui explique leur maintien. C'est par exemple le cas pour celui de Poey-de-Lescar. Il reçoit entre soixante-cinq et soixante-quinze personnes, selon Valérie Revel, la maire de Lescar. La majorité pour recevoir une troisième dose. 

Des chiffres qui s'expliquent par la campagne menée par la municipalité et le centre communal d'action sociale (CCAS) de Lescar. Chaque personne s'étant fait vacciner au centre de Poey-de-Lescar et étant éligible pour recevoir sa dose de rappel, reçoit un appel pour l'informer et la sensibiliser à l'importance de cette troisième injection. "Lorsqu'on appelle les personnes, il y a une explication et des réponses apportées à leurs questions, explique Valérie Revel. C'est peut-être ça aussi la clé du succès (du centre de vaccination, ndlr) et aussi du fait que les gens viennent volontiers faire ce rappel." 

Pour l'élue, les centres de vaccination sont cependant une solution de secours : "L'objectif serait de tous les fermer et qu'il soit aisé de se faire vacciner en cabinet libéral ou en pharmacie. Ce n'est pas encore le cas partout donc je pense que pour l'instant, les centres de vaccination ont encore raison d'être".

Le centre de Pau reste lui aussi ouvert. Tout comme celui de Sauvagnon qui ne reçoit plus de public que deux demi-journées par semaine.

Pas de fermeture prévue pour l'instant dans les Hautes-Pyrénées

"Nous sommes en réflexion concernant la troisième injection, explique Manon Mordelet, directrice de l'ARS 64. Pour l'instant, il y a un statu quo jusqu'à fin décembre, concernant d'éventuelles fermetures. Maintenant, si un centre nous dit qu'il n'y a plus personne qui vient s'y faire vacciner et qu'il faut fermer, on le fermera sûrement." Elle confirme une bascule des vaccinations en ville, vers le libéral, qui devrait alléger le calendrier des centres. Celui d'Argelès, anciennement situé à Lourdes, pourrait d'ailleurs fermer fin décembre, précise-t-elle. La couverture vaccinale dans les Hautes-Pyrénées est de 97 % chez les plus de 12 ans.

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