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Guérande : la semaine en quatre jours et demi proposée aux agents de Cap Atlantique, "c'est gagnant-gagnant"

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Ils font en quatre jours et demi ce qu'ils faisaient en cinq. Plus d'une centaine d'agents communautaires de Cap Atlantique expérimentent ce nouvel aménagement. Les journées travaillées sont plus longues, mais les week-ends aussi. "Tout le monde y gagne", assure la DRH, basée à La Baule.

Pauline, responsable accueil et logistique, maman solo  : "je découvre le plaisir d'un mercredi sur deux avec mes enfants" Pauline, responsable accueil et logistique, maman solo  : "je découvre le plaisir d'un mercredi sur deux avec mes enfants"
Pauline, responsable accueil et logistique, maman solo : "je découvre le plaisir d'un mercredi sur deux avec mes enfants" © Radio France - Hélène Roussel

Faire sur quatre jours ce qu'on fait en cinq depuis toujours. C'est un concept cher au Premier ministre qui l'a encore répété dans son discours de politique générale début février. Gabriel Attal veut décliner la semaine en quatre jours dans la fonction publique. Certains n'ont pas attendu avant de se lancer, comme ici dans la presqu'île de Guérande où l'agglo Cap Atlantique propose un nouvel aménagement du temps de travail à ses agents depuis début janvier : quatre jours et demi toutes les semaines ou alors quatre jours une semaine sur deux.

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Il ne s'agit pas de travailler moins

Et attention, ce n'est pas une semaine de quatre jours, mais bien en quatre jours et en l'occurrence, en quatre jours et demi. La subtilité est de taille, car il ne s'agit aucunement de travailler moins. "C'est le même volume d'heures réparti différemment", explique Anne-Sophie Roussigné, directrice des ressources humaines de Cap Atlantique.

Concrètement, les employés qui acceptent ce nouveau rythme ont de plus fortes amplitudes horaires pour compenser la demi-journée de congé. "Une demi-heure de plus le matin, une demi-heure de plus le soir mais ça vaut le coup. Moi, ça me permet de profiter de mes enfants un mercredi sur deux", explique Pauline, maman célibataire avec deux enfants en garde alternée.

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70% des agents ont choisi d'aménager leur temps de travail. Plus de la moitié des agents éligibles à ces nouveaux rythmes ont dit oui, soit plus d'une centaine de personnes.

Nathalie, chargée de l'événementiel, fait partie de ceux qui ont refusé et qui ont préféré conserver l'ancien modèle, travailler sur cinq jours et sortir à 17h, "ce qui permet de profiter de la vie après le travail". Nathalie fait du sport, du bénévolat au quotidien dans des associations et elle avoue : "je n'ai plus d'enfants à charge". Ce qui est apprécié des agents, c'est justement cette souplesse, ces choix laissés par la collectivité.

En attendant, le résultat est positif même s'il est encore tôt pour tirer des conclusions définitives, assure Anne-Sophie Roussigné. "Mais on le voit, les agents sont plus efficaces, plus engagés. L'équilibre vie personnelle et vie professionnelle est retrouvé". Une mesure prise aussi pour rendre les métiers plus attractifs car "les secteurs de la fonction publique ont du mal à recruter". Sans parler à la Baule ou à Guérande des problèmes de logement.

Enfin, tous les agents ne peuvent pas être éligibles au nom de la continuité du service public. La semaine en quatre jours est impossible pour certains services comme les missions d'accueil ou encore la direction des déchets.

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