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Grande-Synthe : MSF va apporter 2 millions d'euros pour le nouveau camp de migrants

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Le nouveau camp de migrants de Grande-Synthe près de Dunkerque sera essentiellement financé par Médecins sans frontières. L'association apportera 2 millions d'euros, la ville et l'agglomération de Dunkerque 400 000 euros, ont annoncé mercredi les intéressés.

2 500 migrants vivent dans des conditions indignes à Grande-Synthe
2 500 migrants vivent dans des conditions indignes à Grande-Synthe © Radio France - Cécile Bidault

D'ici quatre à cinq semaines, les 2 500 migrants qui vivent dans des conditions déplorables sur un terrain boueux à Grande-Synthe, près de Dunkerque, déménageront dans un nouveau camp humanitaire, le temps de faire les travaux. Ils disposeront alors de 500 tentes chauffées sur un terrain de 5 hectares entre l'autoroute A16 et la voie ferrée. 

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Ce nouveau camp humanitaire coûtera 2,4 millions d'euros. Il sera essentiellement financé par  Médecins sans frontière, qui apporte 2 millions. La ville de Grande-Synthe et l'agglomération de Dunkerque déboursent 400 000 euros. C'est ce que les intéressés ont annoncé mercredi lors d'une conférence de presse. 

Stéphane Roques, délégué général de MSF et Damien Carême, maire de Grande-Synthe
Stéphane Roques, délégué général de MSF et Damien Carême, maire de Grande-Synthe © Radio France - Cécile Bidault

C'est la première fois que Médecins sans frontière, qui intervient partout dans le monde, met en place un véritable camp de réfugiés en France. L'association n'en sera pas le gestionnaire. Mais elle paiera le loyer du terrain, en plus des 2 millions d'euros mis sur la table pour l'installation du nouveau camp. 

Des conditions de vie indignes

Dans le camp actuel, les conditions de vie sont épouvantables pour les 2 500 migrants dont 200 enfants. Ils marchent dans la boue, dorment dans des abris de fortune, sur un terrain qui appartient à la commune. Par petits groupes, les réfugiés, en majorité kurdes, se réchauffent autour des braseros. 

 « Cinq semaines, c'est long. D'ici là nos enfants seront peut-être morts. La vie est dure, c'est l'enfer et en ce moment il fait très froid. Nous avons vraiment besoin d'aide », raconte un Irakien, qui ne s'imagine pas vivre ici jusqu'à l'ouverture du nouveau campement. 

Un nouveau campement qui outre les 500 tentes chauffées comprendra des douches, des toilettes, des cuisines. Une toute petite rustine sur une situation inacceptable, reconnait Stéphane Roques, délégué général de Médecins sans frontière. 

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Les 2 500 migrants dont 200 enfants vivent dans la boue
Les 2 500 migrants dont 200 enfants vivent dans la boue © Radio France - Cécile Bidault

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